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La famille de Maxime, le policier gravement blessé à Liège, donne des nouvelles: il "a été réopéré"

Maxime, le policier gravement blessé par balle lundi lors d'un banal contrôle de police, lutte toujours pour sa vie ce mardi midi, près de 30 heures après son admission aux urgences. Au CHR de Liège, nous avons appris qu'il a subi une lourde opération neurochirurgicale de près de deux heures. Il est toujours aux soins intensifs.

La porte-parole de la police de Liège nous transmis une communication de la famille ce mardi vers 15h15: "Elle nous informe que Maxime a été réopéré ce jour. L'opération s'est bien déroulée. Malgré tout, le pronostic vital reste engagé", a relayé Jadranka Lozina.

Un monitoring continu est mis en place pour suivre son état, puisqu'il est atteint d'un traumatisme crânien sévère. Les équipes médicales vérifient en permanence les paramètres de pression et l'oxygénation de son cerveau. Impossible pour le CHR de se prononcer sur son évolution dans les prochaines heures. Il faudra plusieurs jours pour affirmer qu'il est éventuellement tiré d'affaires, si son état évolue favorablement.

La famille continue d'être soutenue et est au chevet du policier.

Il n'a pas été en état de "mort cérébrale"

Lundi soir, Dominique Demoulin avait interrogé le coordinateur du trauma center de l'hôpital de la Citadelle, où le policier a été soigné. François Pitance donnait des nouvelles assez similaires de la victime. "On peut dire qu'il est en vie mais il est impossible de se prononcer sur son évolution dans les prochaines heures ou les prochains jours", avait précisé l'anesthésiste.

Il a un moment été évoqué un état de mort cérébrale, lundi, mais cette information était erronée. "Il n'est pas en état de mort cérébrale et il ne l'a jamais été", a confirmé François Pitance.




Comment prendre en charge ce type de traumatisme grave?

Le coordinateur du trauma center avait ensuite précisé la manière dont un cas aussi grave était pris en charge. "Dans le cas d'un traumatisme crânien sévère, il est très important de mettre le patient aux soins intensifs et de monitorer ses paramètres vitaux en permanence, notamment par exemple la pression dans le cerveau ou l'oxygénation cérébrale. Ces paramètres sont monitorés en continu, et dès qu'on voit une anomalie, on agit pour essayer de corriger les choses", avait indiqué François Pitance.

La victime est entourée à l'hôpital de nombreux collègues qui sont venus lui témoigner leurs marques d'affection.

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