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L’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux et dans le milieu des influenceurs. Manon Marsault et Julien Tanti, tous deux issus des Marseillais, se filmaient dimanche dernier dans un zoo où on pouvait les voir tenir un singe en laisse et caresser un crocodile dont la mâchoire était fermée par du scotch.
Ces images ont indigné beaucoup d’internaute dont le journaliste Hugo Clément. Il dénonce sur Twitter et Instagram: "Quand deux candidats de téléréalité suivis par plus de 6 millions de personnes se filment en train de promener un singe en laisse, de caresser un crocodile attaché dont la gueule est maintenue fermée par du gros scotch (WTF ?), de 'jouer' avec un bébé tigre en cage…"
L’agent du couple, Magali Berdah, également chroniqueuse dans TPMP, a affiché son soutien à Manon Marsault et Julien Tanti suscitant une nouvelle vague de colère sur les réseaux. Elle est devenue la cible de menaces au même titre que Les Marseillais.
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Ce mardi, Hugo Clément révèle sur Instagram et Twitter qu’il vient de recevoir une lettre de l’agence du couple, Shauna Events, le menaçant de poursuites judiciaires. Il écrit: "Je viens de recevoir une mise en demeure de l’avocat de Magali Berdah et Shauna Events. Ils essaient de m’intimider, en me menaçant d’un procès, pour que je supprime ‘tout publication concernant les faits où vous associez ma cliente’."
Après avoir rappelé les faits, il poursuit: "J’ai également indiqué, dans un premier temps, que Shauna Events disait ne pas être ‘au courant’ puis, dans un second temps, reprenant les mots prononcés par Magali Berdah dans sa story, qu’elle soutenait ‘à 100%’ les deux candidats de télé-réalité' et qu’elle estimait que leur comportement relevait de ‘la liberté d’expression’. Bref, j’ai simplement fait mon travail de journaliste pour informer sur une situation qui me parait problématique. Mais, visiblement, Shauna Events n’apprécie pas que l’on critique le comportement de ses influenceurs. Plutôt que de se désolidariser clairement de ce genre de pratique, l’agence préfère tenter de faire taire ceux qui la dérangent par la voie judiciaire. Evidemment, je ne céderai pas à ces pressions et continuerai ma mission d’information, que cela plaise ou non."
Enfin, Hugo Clément conclut en rappelant de ne pas envoyer de messages agressifs ou de menaces aux personnes qu’il cite et que cela peut être condamné.