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François Hollande se confie au Petit Journal sur les prochaines élections: il ne se représentera pas si le chômage ne baisse pas.
Lors de sa visite officielle en Polynésie française, François Hollande a réaffirmé au micro du journaliste du Petit Journal, qu'il ne serait pas candidat si le chômage ne baissait pas. Et selon lui, c'est une évidence.
Cette semaine, François Hollande se rendait en Polynésie française. L'occasion de revenir sur le fait que pendant près de trente ans, l'armée française a sacrifié toute une partie de la Poynésie pour y faire des essais nucléaires. Vingt ans après la fin de ceux-ci, les habitants paient aujourd'hui les conséquences de cet acte militaire. Yann Barthes, présentateur du Petit Journal, parle de "désastre environnement et conséquences sanitaires ravageuses". Après avoir "reconnu" ces conséquences dramatiques, François Hollande s'est exprimé sur les prochaines élections présidentielles au micro du journaliste, Hugo Clément. Si le chômage ne baisse pas, le président explique qu'il ne se présentera pas.
S'il n'y a pas de risques, il n'y a pas d'enjeux
Hugo Clément : "Est-ce que vous ne regrettez pas d'avoir réaffirmé votre engagement de ne pas vouloir vous représenter si le chômage ne baissait pas ? C'est risqué quand même".
Le Président répond : "S'il n'y a pas de risques, il n'y a pas d'enjeux. Finalement même si je n'avais pas pris cet engagement, c'est tellement évident. Pourquoi les Français iraient réélire un président qui, sur la question la plus essentielle, n'aurait pas eu un début de résultat, c’est-à-dire vraiment une certitude qu'on a pris de bonnes décisions, et en tout cas, qu'elles ont produit des effets. C'est une parole que j'ai prononcée et qui m'engage mais c'est aussi une évidence. Dans la vie politique, il n'y a pas simplement des excuses à présenter. Il y a un bilan et aussi un engagement pour la suite. Il s'agit de pas de faire pendant les cinq ans qui viendront après 2017 ce qui s'est fait avant il s'agit encore de faire mieux. Enfin ça, ce n'est pas encore à moi de le dire".
Interview à voir à partir de 15:54 :