Partager:
Le 31 août 1997, Lady Di perdait la vie dans un accident de voiture, dans le tunnel de l'Alma à Paris. On apprend aujourd'hui que la voiture dans laquelle Diana est décédée avait été déclassée deux ans plus tôt.
La voiture qui transportait Lady Di le 31 août 1997, a eu une première vie plutôt mouvementée. "Jusqu'au bout elle aura eu la poisse cette voiture", confie Karim, ancien chauffeur du Ritz. Un cercueil roulant de luxe. C’est l’une des révélations de cette enquête qui apportent des témoignages inédits.
Le soir du drame, Lady Diana et Dody Al Fayed attendent un véhicule mis à disposition par l’hôtel Ritz à Paris. Une Mercedes 280 classe S, qui deux ans et demi plus tôt… a été volée et accidentée, très accidenté même si l’on en croit son propriétaire de l’époque. "L'assurance m'a remboursé la voiture au prix d'achat, parce qu'elle était quasiment neuve, considérant que c'était une voiture détruite, non réparable. On considérait que c'était une voiture qui était dangereuse. J'aurais voulu la reprendre, mais on m'a dit que non, ce n'était pas possible", a révélé Eric Bouquet, ancien propriétaire de la voiture.
Cette voiture "n'était pas fiable sur la route"
Une épave condamnée à la casse, mais finalement récupérée par un garagiste qui la répare puis la revend, pas cher, à une entreprise de location de berlines. La Mercedes désormais louée au Ritz, est bien connue par cet ancien chauffeur, employé de l’hôtel. "Elle n'était pas fiable sur la route. On avait même peur de faire de la vitesse avec. J'ai dit à mon responsable qu'il fallait vendre ce véhicule", a ajouté Karim, l'ancien chauffeur.
Ce qui ne sera donc pas le cas. Le 31 aout 1997, le chauffeur alcoolisé de Lady Di fuit les paparazzis et roule à près de 150 km/h dans un véhicule plus que douteux. "Dans ce genre de catastrophe, c'est une accumulation de petits détails. C'est vrai que Henri-Paul, le chauffeur, avait 1,82 g/l d'alcool dans le sang. Et c'est vrai aussi que la princesse n'aurait jamais dû se retrouver dans une voiture qui était une épave", a déclaré Pascal Rostain, co-auteur de 'Qui a tué Lady Di?'
Une piste que les enquêteurs français ne connaissaient pas contrairement à leurs homologues britanniques qui n’ont pourtant pas été au bout de leurs investigations.