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Le Soir révèle que l'homme d'affaire avait dissimulé ses avoirs dans des sociétés offshore.
Le milliardaire belge Patokh Chodiev est une nouvelle figure qui émane mercredi de la plus grande fuite de documents fiscaux révélés par l'enquête des "Panama papers", réalisé par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) dont Le Soir, De Tijd, Knack et MO* font partie.
Pas moins de 25 sociétés offshore sont liées à Patokh Chodiev, homme d'affaires d'origine ouzbèke et une des plus grande fortune de Belgique, révèle l'étude des documents financiers fuités du bureau d'avocats panaméen Mossack Fonseca.
Ceux-ci relatent quelque 14 années de correspondance entre les représentants de M. Chodiev et Mossack Fonseca. Un courrier électronique en particulier daté du 30 avril 2014 entre un fournisseur de services financiers établi à Guernesey, St Peters Trust Co Ltd, et à destination de Mossack Fonseca, Anguilla, détaille l'essentiel du patrimoine dissimulé dans ces sociétés offshore. Cet email reprend les gérants, propriétaire réel, objet, origine du patrimoine. Un patrimoine qui comprend notamment deux avions, dont un jet privé, des bateaux de luxe et des actions dans une société russe, détaille encore Le Soir mercredi.
Le quotidien met aussi en lumière les liens de M. Chodiev avec une autre fortune belge, Alijan Ibragimov, aussi trempé dans de précédents " Kazakhgate", qui aurait aurait obtenu un passeport belge en 2009 bien qu'il soit poursuivi en Belgique pour blanchiment, faux et usage de faux, association de malfaiteurs.