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L'imprévisibilité du trajet domicile-travail engendre plus de stress que la distance et le temps de parcours.
C'est ce que révèle une enquête Securex, agence spécialisée en ressources humaines, qui pointe les embouteillages comme facteur déterminant de stress pour les automobilistes suivis des problèmes techniques, des accidents et des grèves pour les usagers des transports en commun.
Un automobiliste sur 3 ressent du stress pendant son trajet de et vers le travail. Les travailleurs qui se rendent au travail en voiture passent près d'un 1/3 (29%) de leur temps de trajet total dans les embouteillages. "Il y a des bouchons partout, des travaux partout. Franchement, c'est un stress de malade", témoignait un automobiliste au micro de RTL-TVI dans le RTLINFO 13H.
Un navetteur sur 4 estime que l'utilisation de transports en commun est également source de stress, en raison des problèmes techniques, des accidents et des grèves. "Très stressant... mais désolé, je suis en retard...", témoignait, à point nommé, une navetteuse.
Les personnes qui se rendent au travail à pied, à vélo ou en combinant les transports en commun sont les moins touchées par le stress.
Seul point positif: près de la moitié (48%) des travailleurs déclare avoir besoin de son trajet domicile-travail pour se détendre et faire la transition entre travail-domicile.
Securex préconise aux entreprises de prendre en compte ce stress mobilité et de s'adapter en proposant, par exemple le télé-travail à ses employés.
L'enquête a été menée en avril dernier auprès de 850 personnes. 77% travaillent dans une société privée, 21% dans le public.