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Quel est le profil de ce membre de la N-VA qui suscite la polémique? Theo Francken, 36 ans, est l'un des tenants de la ligne dure de son parti en matière d'asile et d'immigration. Il a été chef de cabinet, député fédéral puis bourgmestre de Lubeek en Brabant Flamand. Voici son portrait.
Le nationaliste flamand au centre des polémiques à répétition ces derniers jours, Theo Francken, est avant tout bourgmestre. Depuis 2012, il est à la tête de la ville de Lubbeek, près de Louvain, rapporte notre journaliste Luc Maton. L'un de ses sujets de prédilection est la politique d'asile. Quelques semaines après sa nomination en tant que député fédéral, il déclarait sur le plateau de Controverse que "80% des réfugiés chez nous étaient des réfugiés économiques, et non politiques, (…) et qu'ils devaient par conséquent être renvoyés chez eux".
Il a dit "haïr" sa nationalité
L'autre thème de prédilection du nouveau secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration est la dotation royale qu'il a vivement critiquée dans l'hémicycle.
Durant cette période, il a déclaré en commission de naturalisation: "Je hais ma nationalité".
Il s'est revendiqué dirigeant d'un parti ayant collaboré avec les nazis
Selon plusieurs journaux, Théo Francken organisait des réunions d'extrême-droite pour le compte d'un groupe portant le nom VNV.
Il s'agit d'une claire référence au Vlaams Nationaal Verbond, ce parti qui avait collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et qui prône la fin de la Belgique.
