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Depuis quelques jours, un adolescent belge de 13 ans vit un véritable cauchemar. Il fait l'objet de menaces à cause d'une mauvaise blague postée sur Facebook. Son ami le présentait comme un pédophile. Sa famille met en garde les jeunes contre ce genre de dérives. Aurélie Henneton et Samuel Lerate ont rencontré la mère de l’adolescent, pour le RTL INFO 19H.
Insultes, menaces : ce qui était un canular a pris une toute autre tournure sur la toile. La "blague" de copains a été partagée plus de 6000 fois en un jour. La plaisanterie de mauvais goût qui a échappé au contrôle de son auteur, un jeune de 12 ans. Certains ont appelé à le "lyncher".
L’auteur a publié, sur un générateur d'article factices, une information selon laquelle le fils de Stéphanie, âgé de 13 ans, était un "pédophile". "Sur des sites du blagues, mais je ne sais pas, il n’y a pas de modérateur, donc vous pouvez écrire tout et n’importe quoi, sur tout et n’importe qui et utiliser des images, même d’enfants", explique Stéphanie. "Les conséquences, c’est que je ne le fais pas sortir, parce que je ne sais pas ce qui pourrait lui arriver", confie-t-elle.
Le faux article a été retiré par le site, dès dimanche, sur demande de la maman. Partagée via d’autres canaux, la photo de son fils circule encore. "Il suffisait de cliquer sur l’image pour se rendre compte que c’était une blague, puisqu’il était écrit en grand, seulement, les gens ont juste lu "pédophile à Charleroi", et ils l’ont partagé, sans plus, sans regarder plus loin".
Le fils de Stéphanie n'a que 13 ans, il n'est pas un prédateur, ni un mauvais garçon. Pour sa maman, il y a une chaîne de responsabilités : l’ami a écrit, le site fait écho, puis les internautes ont partagé,sans savoir. "Il faut lire, de la première lettre à la dernière lettre d’un article, et peut-être aussi vérifier les sources de l’article, parce que d’un petit rien, on peut, je ne vais pas dire ruiner la vie de quelqu'un, mais en tout cas, faire du mal à sa réputation".
La famille a décidé de publier elle-même un démenti sur les réseaux sociaux, partagé deux fois moins que la mauvaise blague.