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Salah Abdeslam et ses complices ont été interrogés 30 minutes par des gendarmes français, le lendemain des attentats de Paris.
Salah Abdeslam, seul suspect vivant des attentats terroristes commis à Paris le 13 novembre, a été contrôlé par les gendarmes français durant une demi-heure au lendemain des attaques sur son chemin de retour vers la Belgique, rapporte ce jeudi Le Soir sur base d'informations de deux députés, belge et français, membres des commissions d'enquête sur les attentats de Bruxelles et de Paris.
Pas de faute retenue à l'encontre des gendarmes
Salah Abdeslam, et ses comparses molenbeekois qui le véhiculaient, Mohammed Amri et Hamza Attou, ont été retenus trente minutes par les gendarmes à Cambrai. Ces derniers, dans le doute, ont utilisé toutes les procédures à leur encontre, selon les rapports de minutage des évènements, alors qu'une vérification d'identité dure 5 ou 10 minutes.
Les gendarmes français n'ont pas reçu d'indications relatives au fichage de M. Abdeslam pour radicalisme en Belgique. La commission d'enquête française ne retiendra dès lors pas de faute pas à l'encontre des gendarmes dans son rapport final qui sera présenté le 5 juillet.
Le troisième suspect arrêté à Bruxelles libéré sous conditions
La Dernière Heure indique en outre que le troisième suspect arrêté à Bruxelles suite aux attentats de Paris (après Mohammed Amri et Hamza Attou) a été libéré, sous conditions, par la juge d'instruction. Lazez Abraimi était suspecté d'avoir également aidé Salah Abdeslam, ce qu'il niait. Il reste inculpé d'association terroriste et de 132 assassinats terroristes. L'information de sa remise en liberté a été confirmée par son avocat Sven Mary.