La police a procédé à 6 arrestations judiciaires et 97 administratives, hier, lors de la manifestation contre le pacte de l'ONU sur les migrations. Qui sont ces casseurs d'extrême-droite ?
Du mobilier urbain arraché et le bâtiment de la Commission européenne dégradé, la fin de la manifestation hier a dégénéré. Des fauteurs de troubles s’en sont pris aux forces de l’ordre en leur jetant des pavés. La police a interpellé une petite centaine de personnes dont six ont été arrêtés judiciairement.
"Un bilan provisoire actuellement de six personnes arrêtés judiciairement, trois personnes dans le cadre de dégradation faites au bâtiment Berlaymont, deux personnes pour rébellion armée à l’encontre des policiers et une dernière personne qui était en possession de stupéfiants lors de la manifestation", présente Denis Goeman, porte-parole du parquet de Bruxelles
"Ils ont un profil particulier dans le sens où ce n’est pas forcément les mêmes personnes qu’on pouvait retrouver dans les manifestations des semaines précédentes, notamment appelées gilets jaunes", précise-t-il.
Les images de surveillance pourraient conduire à de nouvelles arrestations
Les six personnes arrêtées l’ont été en flagrant délit. D’autres arrestations pourraient suivre.
"Il faut analyser les images de surveillance, entendre les déclarations, les concertations des policiers sur place et lorsqu’on peut relier un fait infractionnel à une personne, à ce moment-là, on peut l’interpeller, l’arrêter et éventuellement l’inciter devant le tribunal correctionnel".
Le bilan de cette manifestation devrait encore évoluer ces prochains jours.
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