Voici les derniers développements concernant les tensions grandissantes entre les Etats-Unis et l'Iran par ordre chronologique.
Annonce de l'OTAN ce lundi: une réunion extraordinaire des ambassadeurs organisée
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a convoqué une réunion extraordinaire des ambassadeurs de l'OTAN après discussion avec les alliés. Les ambassadeurs des 29 pays de l'OTAN se réunissent régulièrement à Bruxelles, plusieurs fois par semaine, pour discuter des questions d'actualité et d'intérêt commun. Cette fois-ci, il s'agit d'une réunion extraordinaire, non prévue, qui permettra de discuter de la crise entre les USA et l'Iran.
En Iran: en cas d'attaque américaine, ils menacent d'anéantir deux villes israéliennes
Un haut responsable iranien a menacé dimanche de s'en prendre à Israël et de réduire "en poussière" Tel-Aviv et Haïfa si les Etats-Unis mettaient à exécution les dernières menaces de leur président Donald Trump qui dit être prêt à frapper 52 sites iraniens.
"M. Trump, vous avez tweeté que vous allez attaquer 52 cibles en Iran?" a déclaré dimanche Mohsen Rezaï, ancien commandant en chef des Gardiens de la Révolution, et aujourd'hui secrétaire du Conseil de discernement, un poste clé du système politique iranien. "Vous avez tweeté que vous attaqueriez de nouveau si l'Iran se venge ?" a poursuivi M. Rezaï, cité par l'agence semi-officielle Isna. "Soyez certain que l'Iran réduira (alors) Haïfa et les centres (urbains) israéliens en poussière d'une façon telle qu'Israël serait rayé de la surface du globe", a-t-il ajouté. "Si l'Amérique prend la moindre mesure après notre riposte militaire, nous réduirons Tel-Aviv et Haïfa en poussière", assure également M. Rezaï sur son compte Twitter. La République islamique d'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël. Plusieurs de ses généraux ont déjà menacé par le passé d'attaquer l'Etat juif ou de le détruire en cas d'attaque américaine contre le territoire iranien.
En Irak: au moins 2 roquettes s'abattent près de l'ambassade américaine à Bagdad
Au moins deux roquettes se sont abattues dimanche soir près de l'ambassade américaine dans la Zone verte de Bagdad, ont indiqué des témoins à l'AFP, deux jours après l'assassinat du puissant général iranien Qassem Soleimani dans un raid américain en Irak. Les tirs sur la Zone verte n'ont pas fait de victimes, ont indiqué à l'AFP des sources médicales. Elles ont cependant fait état de quatre blessés, tous membres d'une même famille, touchés par une troisième roquette qui s'est abattue dans un quartier résidentiel proche du secteur.
Depuis fin octobre, 14 attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak, jamais revendiquées mais dont plusieurs ont été attribuées par Washington aux brigades du Hezbollah, une faction pro-Iran qui avait appelé samedi les soldats irakiens à s'éloigner des troupes américaines avant dimanche 14H00 GMT, laissant présager des attaques.
En Europe: Merkel, Macron et Johnson d'accord sur l'urgence d'une désescalade
Les trois dirigeants de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni "sont d'accord pour estimer qu'une désescalade est désormais urgente". "L'Iran en particulier est instamment invité à faire preuve de retenue dans les circonstances actuelles", a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand.
Au Royaume-Uni: le Premier ministre dit ne "pas regretter" la mort de Soleimani
Le Royaume-Uni ne regrettera pas le général iranien Qassem Soleimani, tué par un drone américain en Irak, a déclaré dimanche le Premier ministre britannique Boris Johnson, tout en appelant à la déséscalade des tensions. "Le général Qasem Soleimani constituait une menace pour nos intérêts. (...) Compte tenu du rôle de premier plan qu'il a joué dans les actions qui ont entraîné la mort de milliers de civils innocents et de personnel occidental, nous ne regretterons pas sa mort". Plus tôt dans la journée le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, commentant la mort de Soleimani, avait déclaré sur Sky News que les Etats-Unis "avaient le droit de se défendre".
Alors que le Parlement irakien a demandé au gouvernement d'expulser les soldats de la coalition internationale, Londres a demandé à Bagdad à les autoriser à rester. "Nous exhortons le gouvernement irakien à veiller à ce que la coalition soit en mesure de poursuivre notre travail essentiel pour contrer cette menace commune" que représentent les terroristes de l'Etat islamique, a déclaré un porte-parole du gouvernement.
Le Royaume-Uni a révisé samedi ses conseils aux voyageurs, déconseillant à ses ressortissants de se rendre en Irak et en Iran. La Royal Navy va en outre escorter les navires commerciaux battant pavillon britannique dans le détroit d'Ormuz, a annoncé samedi le ministre britannique de la Défense.
En France: le président Macron assure Trump de son "entière" solidarité avec les alliés
Emmanuel Macron a assuré son homologue américain Donald Trump de "son entière solidarité avec les alliés" et appelé l'Iran à s'abstenir de toute "escalade militaire susceptible d'aggraver encore l'instabilité régionale", selon un communiqué de la présidence française. M. Macron a aussi "exprimé sa préoccupation concernant les activités déstabilisatrices de la force Al Qods sous l'autorité du général Qassem Soleimani", tué vendredi par les Etats-Unis, et "rappelé la nécessité que l'Iran y mette maintenant un terme". Il a réaffirmé que, selon lui, "la priorité devait aller à la poursuite de l'action de la Coalition internationale contre le groupe terroriste Etat Islamique, dans le plein respect de la souveraineté de l'Irak, pour sa sécurité et pour la stabilité régionale".
En Iran: le pays ne limitera plus le nombres de ses centrifugeuses nucléaires
L'Iran a annoncé dimanche ce qu'il a présenté comme la "cinquième et dernière phase" de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu'il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite "sur le nombre de ses centrifugeuses". Dans un communiqué, le gouvernement de la République islamique indique néanmoins que "la coopération de l'Iran avec l'AIEA (l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle, NDLR) se poursuivra comme avant".
En Belgique: réunion d'urgence du Conseil de l'Otan lundi à 15h00
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a convoqué une réunion d'urgence lundi après-midi du Conseil de l'Atlantique nord (CAN, les ambassadeurs des 29 pays membres) à la suite des tensions au Moyen-Orient après l'assassinat du général iranien Qassem Soleiman à Bagdad dans un raid aérien américain, a indiqué dimanche un porte-parole de l'Alliance atlantique. Cette réunion du Conseil (la plus haute instance de l'Otan) débutera à 15h00 au siège bruxellois de l'Alliance. Le Conseil est le principal organe de consultations entre les alliés - qui n'avaient pas été prévenus du raid mené sur ordre du président américain Donald Trump. C'est aussi l'Otan qui pilote la coalition anti-EI actuellement en Irak.
Rappel des principaux faits du jour
En Iran: convocation du chargé d'affaires allemand
Le chargé d'affaires allemand à Téhéran a été convoqué dimanche au ministère des Affaires étrangères iranien après des remarques "inacceptables" de "certains responsables allemands" sur la mort du général Qassem Soleimani, indique un communiqué officiel. Vendredi, une porte-parole des Affaires étrangères allemandes, Ulrike Demmer, avait déclaré que la frappe américaine ayant tué le général iranien était "une réaction à une série de provocations militaires dont la responsabilité incombe à l'Iran".
En Irak: le gouvernement demande le retrait de la coalition internationale du pays
Le Premier ministre irakien démissionnaire Adel Abdel Mahdi a dénoncé "un assassinat politique" de Soleimani et de Mouhandis, qui ne laisse plus que deux choix: "appeler les troupes étrangères à partir immédiatement ou revoir leur mandat par un processus parlementaire". Le chef du Parlement Mohammed al-Halboussi a ensuite lu une décision qui "contraint le gouvernement à préserver la souveraineté du pays en retirant sa demande d'aide" adressée à la communauté internationale pour combattre le groupe Etat islamique (EI) -et donc à retirer son invitation à la coalition internationale. Dans le brouhaha, alors que parmi les 168 députés présents -sur 329- certains réclamaient un vote, M. Halboussi a annoncé: "décision adoptée!" avant de se retirer.
En Belgique: 200 manifestants veulent que notre pays se distancie des Etats-Unis
"Quoi que l'on pense de la personne du général Soleimani, il est illégal d'exécuter des gens de la sorte. Il est aussi illégal de mener de telles actions guerrières dans un pays souverain (l'Irak, ndlr) et contre la volonté du gouvernement de ce pays". C'est le message que quelque 200 manifestants ont voulu faire passer ce dimanche devant l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles. > Lire l'article
Aux Etats-Unis: l'armée se prépare à subir une attaque en Irak et menace à nouveau l'Iran
"Nous estimons qu'il y a de grandes chances que l'Iran commette une erreur et prenne la décision de s'en prendre à certaines de nos forces, de nos militaires en Irak ou soldats dans le nord-est de la Syrie", a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine, le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, sur Fox News. "L'Iran commettrait une grave erreur s'il s'en prenait à eux mais nous nous préparons."
Mike Pompeo a évoqué le déploiement annoncé de 3.000 à 3.500 militaires supplémentaires dans la région pour renforcer la sécurité des positions américaines, ainsi que les préparatifs pour renforcer les "systèmes de cybersécurité". Les Etats-Unis ont actuellement 5.200 militaires déployés en Irak. Leurs effectifs globaux au Proche-Orient s'élèvent à environ 60.000 personnes.
En Irak: des manifestants anti-pouvoir disent non aux "occupants américain et iranien"
Les manifestants anti-pouvoir en Irak défilent dimanche en nombre pour dénoncer "les deux occupants: l'Iran et les Etats-Unis", alors que l'escalade entre les deux parrains de Bagdad menace de dégénérer en conflit sur leur sol et d'éclipser un peu plus leur révolte. > Lire l'article
En Iran: la réponse de l'Iran à l'assassinat du général Soleimani sera "militaire"
La réponse de l'Iran à l'assassinat du général Qassem Soleimani, tué vendredi par une frappe américaine à Bagdad, "sera assurément militaire et contre des sites militaires", assure le général de brigade Hossein Dehghan, conseiller militaire de l'ayatollah Ali Khamenei dans une interview accordée dimanche à la chaîne iranienne CNN. "C'est l'Amérique qui a commencé la guerre", déclare le général Dehghan selon la transcription en anglais de cet entretien réalisé en persan. "En conséquence, ils doivent accepter que les réactions seront adaptées à leurs actes (...) La seule chose qui puisse mettre un terme à ce moment guerrier est que les Américains reçoivent un coup égal à celui qu'ils ont porté". > Lire l'article
En Iran: une cérémonie en hommage à Soleimani annulée en raison de l'engouement constaté à Machhad
Les autorités iraniennes ont annoncé dimanche devoir annuler une cérémonie d'hommage au général Qassem Soleimani prévue dans la soirée à Téhéran compte tenu du retard pris du fait de l'engouement populaire autour du cercueil de l'officier à Machhad. Dans cette ville sainte chiite du nord-est, deuxième agglomération d'Iran, il a fallu près de deux heures au cortège funéraire pour se frayer un passage à travers la foule compacte amassée aux alentours du mausolée de l'imam Reza, selon des images diffusées par la télévision d'Etat. "Compte tenu de la présence glorieuse et intense de millions de personnes du peuple révolutionnaire de Machhad à la cérémonie d'adieu au grand général Qassem Soleimani et puisque celle-ci se poursuit (...) il n'est pas possible de tenir le (rassemblement) prévu à la mosquée Mosalla de Téhéran", écrivent les Gardiens de la Révolution dans un communiqué.
Au Liban: le Hezbollah menace l'armée américaine et demande d'épargner les civils américains
Le chef du mouvement libanais du Hezbollah Hassan Nasrallah a averti dimanche que l'armée américaine allait "payer le prix" pour avoir tué le général iranien Qassem Soleimani et un haut commandant irakien dans un raid. "C'est l'armée américaine qui les a tués, et c'est elle qui va en payer le prix", a mis en garde dans une allocution télévisée, le chef du Hezbollah, un mouvement pro-iranien. Le chef du Hezbollah a averti qu'il ne fallait pas s'en prendre aux "citoyens américains", c'est à dire "les hommes d'affaires, ingénieurs, journalistes et médecins" américains dans la région. "La bataille, la confrontation, le juste châtiment, c'est pour ceux qui ont exécuté (l'opération) et c'est l'armée américaine qui a mené à bien le meurtre et l'assassinat" du général Soleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis, a indiqué M. Nasrallah.
En Irak: le parlement demande au gouvernement de mettre fin à la présence de la coalition internationale
Le Parlement irakien a demandé dimanche au gouvernement de "mettre fin à la présence des troupes étrangères" en Irak en commençant par "retirer sa demande d'aide" adressée à la communauté internationale pour combattre le groupe Etat islamique (EI). Lors d'une séance extraordinaire retransmise exceptionnellement en direct à la télévision d'Etat et en présence du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi, les députés ont approuvé une décision qui "contraint le gouvernement à préserver la souveraineté du pays en retirant sa demande d'aide", a indiqué le chef du Parlement, Mohammed al-Halboussi.
Aux Etats-Unis: le secrétaire d'Etat Mike Pompeo précise que son pays agira "dans le cadre de la loi"
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a affirmé dimanche que les Etats-Unis agiraient "dans le cadre de la loi", après les menaces de Donald Trump de frapper "52 sites" iraniens, dont des lieux historiques, qui ont provoqué des réactions indignées. "Nous agirons dans le cadre de la loi", a déclaré le secrétaire d'Etat sur la chaîne ABC alors qu'il était interrogé sur le fait que le Pentagone lui-même évoque la protection des sites culturels. "Nous ferons les choses qui sont justes, en ligne avec la loi américaine", a-t-il martelé sur CNN.
En Irak: le pays dit avoir porté plainte auprès de l'ONU contre "les attaques américaines"
Le ministère irakien des Affaires étrangères a annoncé dimanche avoir porté plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU après "des attaques américaines contre des bases irakiennes" et "l'assassinat de commandants militaires irakiens et amis". L'Irak considère comme une "violation de sa souveraineté" le tir de drone qui a tué vendredi à l'aéroport de Bagdad le puissant général iranien Qassem Soleimani et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces de sécurité.
En Iran: foules monstres pour l'adieu au général Soleimani
Des foules monstres ont envahi les rues d'Ahvaz et Machhad dimanche au premier de trois jours d'hommage national en Iran au général Qassem Soleimani, tué vendredi par une frappe américaine en Irak.
Au Liban: le Hezbollah libanais appelle l'Irak à se libérer de l'"occupation" américaine
Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé dimanche l'Irak à se libérer de l'"occupation" américaine, quelques jours après la mort du général iranien Qassem Soleimani et d'un haut commandant irakien dans un raid des Etats-Unis. "Notre demande, notre espoir, ce qu'on attend de nos frères au Parlement irakien, c'est (...) d'adopter une loi réclamant le départ des forces américaines d'Irak", a lancé M. Nasrallah lors d'une allocution télévisée.
En Irak: la coalition internationale anti-EI suspend ses opérations pour se défendre
Présente en Irak pour combattre ce qu'il reste du groupe terroriste Etat Islamique et entraîner les troupes irakiennes, la coalition internationale menée par les Etats-Unis et à laquelle participe la Belgique a annoncé dimanche arrêter ces missions pour se consacrer à sa propre sécurité dans ses bases, menacées de tirs de roquettes par le Hezbollah, le bras armé des milices chiites en Iran. "Notre priorité absolue est de protéger le personnel de la coalition dédiée à la lutte contre l'Etat islamique", est-il indiqué dans un communiqué de la coalition. > Lire l'article
En Iran: le pays annonce revoir ses engagements internationaux sur le nucléaire à la baisse
L'Iran a sorti la carte du nucléaire dimanche face aux menaces du président américain Donald Trump de frapper 52 sites iraniens si la République islamique réagissait militairement pour "venger" la mort du puissant général Qassem Soleimani. > Lire l'article
En Iran: le pays rappelle à Trump que s'attaquer à des lieux historiques est un crime de guerre
Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis ce dimanche en garde le président américain Donald Trump après que celui-ci eut menacé de frapper "52 sites" iraniens, dont des lieux historiques, affirmant que "viser des sites culturels est un crime de guerre". "Ayant gravement violé le droit" international avec les "lâches assassinats" vendredi du général iranien Qassem Soleimani et d'un chef milicien pro-Iran en Irak, M. Trump "menace encore de commettre de nouvelles violations (...) des normes impératives du droit international", de franchir de nouvelles "lignes rouges", écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter. > Lire l'article
En Arabie Saoudite: l'allié des Américains dans la région explique n'avoir pas été consulté pour le mort de Soleimani
L'Arabie saoudite n'a pas été consultée par Washington au sujet de la frappe qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, a déclaré dimanche un responsable saoudien alors que son pays tente de désamorcer les tensions croissantes dans la région. L'Arabie saoudite, allié des Etat-Unis et rival régional de la République islamique, est vulnérable à d'éventuelles représailles iraniennes promises par Téhéran pour venger la mort du puissant général Soleimani. > Lire l'article
Aux Etats-Unis: Trump menace de frapper 52 sites iraniens, dont des sites historiques
Les Etats-Unis ont sélectionné 52 sites en Iran et les frapperont "très rapidement et très durement" si la République islamique attaque du personnel ou des sites américains, a averti samedi le président Donald Trump. Certains de ces sites iraniens "sont de très haut niveau et très importants pour l'Iran et pour la culture iranienne", a souligné Donald Trump sur Twitter. > Lire l'article
Sur internet: un groupe de "hackers iraniens" revendique le piratage du site internet d'une agence fédérale américaine
Un groupe se présentant comme des hackers iraniens a piraté samedi le site internet d'une agence fédérale américaine peu connue, publiant des messages promettant de venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué vendredi dans un raid ordonné par Donald Trump. La page d'accueil du site du Programme fédéral des bibliothèques de dépôt a été remplacée par une page proclamant "Hackers iraniens!", sur laquelle étaient visibles des photos du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et du drapeau iranien.
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