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Les voyageurs qui entrent dans l’Union européenne en provenance d’un pays qui n’est pas membre de l’UE (pays tiers) ne peuvent pas introduire de végétaux (y compris fruits, légumes, semences, fleurs coupées…) dans l’UE à moins qu’ils ne soient accompagnés d’un certificat phytosanitaire émis par l’autorité compétente du pays d'origine, annonce l’AFSCA, l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire, dans un communiqué.
Les exceptions
La seule exception s’applique pour l’instant aux fruits suivants, qui peuvent être introduits librement : ananas, noix de coco, durian, banane et dattes.
Saisis et détruits
Si vous ramenez en Europe d’autres denrées végétales que ces exceptions, il vous sera demandé un certificat phytosanitaire émis par le pays d’origine (pouvant être demandé ici). Sans celui-ci, ces végétaux sont susceptibles d’être saisis à leur arrivée et détruits, prévient encore l’AFSCA.
Pour les végétaux qui seraient vendus via le commerce électronique, un passeport phytosanitaire doit y être ajouté.
Pour protéger notre flore
Ces nouvelles règles ont été fixées par l’Union européenne et sont entrées en vigueur le 14 décembre. Elles s’expliquent par une volonté de protéger nos végétaux indigènes des nouvelles maladies et parasites. "Les foyers de nouvelles maladies végétales et de parasites peuvent avoir des conséquences destructrices sur la sécurité alimentaire, l'agriculture et la sylviculture, l'économie et notre qualité de vie", souligne le SPF Santé publique.
Parmi les principaux changements de la législation, qui se concentre sur la prévention et la surveillance du territoire, figurent une nouvelle classification des organismes nuisibles, une interdiction d'importation pour plus de 35 nouveaux genres et espèces végétales, l'extension de l'obligation d'un certificat phytosanitaire à presque tous les végétaux importés et un renforcement des règles pour la circulation des végétaux au sein de l'UE.