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Vous possédez une arme à feu? N'oubliez pas de la déclarer, sinon vous risquez gros

 
 

Pour inciter les détenteurs d'armes à feu à se mettre en règle, les autorités proposent une nouvelle amnistie. Ils sont invités à déclarer leurs armes à la police avant la fin de l'année.

60.000 armes à feu ont "disparu", en quelque sorte, des registres en Wallonie. Des armes qui avaient été recensées par le passé mais dont les propriétaires n'ont pas renouvelé les déclarations. Ils sont donc invités à régulariser cette situation au plus vite. Christophe Clément, Vincent Jamoulle et Alain Hougardy font le point pour RTL Info.   

En 2008, lors de la précédente régularisation, pas moins de 200.000 armes avaient été récoltées par la police belge. Mais de nombreux détenteurs demeurent dans l'illégalité. Selon les estimations, rien qu'à Braine-l'Alleud qui compte 40.000 habitants, 820 armes  seraient encore en circulation.

"Tout cela se sait au travers des fichiers qui, avec le temps, se sont constitués au travers des zones de police. En ce qui concerne la police de Braine-l'Alleud, on se rend compte que certaines personnes ont arrêté de se conformer à la loi et sont tombés dans une zone grise. Ce qui aujourd'hui les met en
porte -à-faux avec le dispositif légal."
explique Vincent Scourneau, député-bourgmestre de Braine-l'Alleud.  

Selon les projections rassemblées auprès des cinq provinces wallonnes, plus de 60.000 armes ne seraient plus enregistrées dans les règles. A cela s'ajoutent les armes qui n'ont jamais été déclarées, impossible d'en estimer le nombre. Une nouvelle période de régularisation est donc ouverte jusqu'au 31 décembre prochain.

"Je crois que c'est une période d'amnistie positive qui va permettre de clarifier les choses pour énormément de personnes en questionnement et puis pour les autres qui ne suivront pas le circuit, à partir du 1er janvier de l'année prochaine, des sanctions risquent de tomber." confie Hervé Jamar, gouverneur de la Province de Liège.  

Les contrevenants risquent une peine d'un mois à cinq de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 25.000 euros.

Quatre solutions s'offrent aux détenteurs : régulariser leur arme auprès de la police locale, la faire neutraliser à leur frais, la remettre dans un commissariat, la céder ou la vendre à une personne autorisée.


 

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