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L'Office des Etrangers a reçu une demande de renouvellement du permis de séjour et de travail de l'imam en question en octobre 2020. Il a alors mené une enquête, qui a révélé que la personne pouvait porter atteinte à l'ordre public ou à la sécurité nationale, a expliqué le secrétaire d'Etat. Par conséquent, le permis de séjour de l'homme ne sera pas prolongé, a-t-il ajouté. Dans le même temps, l'imam reçoit également l'ordre de quitter le territoire. Cette décision a déjà été prise à la mi-décembre 2020, mais la personne concernée a toujours le droit d'être entendue, ce qui a été fait à la mi-janvier. Il n'y a toutefois pas eu de nouveaux éléments qui auraient pu influencer la décision, a-t-il dit. L'Office des Etrangers a envoyé la décision à la commune de résidence de la personne concernée. "Ceux qui viennent répandre la haine dans notre société n'ont pas leur place ici", dit M. Mahdi. "Nous ne pouvons tolérer la stigmatisation de la communauté LGBT et la diffusion de tels messages. J'ai du mal à accepter les déclarations homophobes qui sont faites au sein d'une communauté religieuse. En tant qu'imam, vous devez donner l'exemple, surtout si vous avez déjà obtenu le droit de travailler en Belgique. Quiconque ne veut pas respecter nos valeurs doit en subir les conséquences".
Plus tôt dans la journée, le ministre flamand du Vivre ensemble, Bart Somers (Open Vld), avait annoncé qu'il entamait la procédure de levée de la reconnaissance de la mosquée Yesil Camii à Houthalen-Helchteren, dans le Limbourg, en raison des déclarations homophobes de l'imam. Il n'est pas certain que ces faits concernent le même homme.