Le secteur culturel a introduit ce mardi matin un recours en annulation ainsi qu'une demande de suspension et de mesures provisoires en extrême urgence auprès du Conseil d'État, a annoncé la Fédération des employeurs des arts de la scène (FEAS), l'un des acteurs de cette initiative.
Le secteur culturel avait affirmé vouloir lancer ce recours au lendemain du Comité de concertation du 22 décembre lors duquel les membres du gouvernement ont décidé de fermer l'entièreté du secteur culturel pour faire face à l'augmentation des cas de contamination au variant Omicron.
"Ce recours vise ni plus ni moins que l'annulation de la décision prise par le Comité de Concertation (Codeco) du 22 décembre dernier, et de l'arrêté royal qui la formalise, de fermer toutes les salles de spectacles et de cinéma. Cette mesure est en effet infondée, injuste et complètement disproportionnée", indique la FEAS, qui espère une décision du Conseil d'État d'ici la fin de la semaine.
En plus de la FEAS, la Ligue des Droits Humains (LDH), Les Nocturnales (Luc Petit), la Chambre des Théâtres pour l'Enfance et la Jeunesse (CTEJ), le Réseau des Professionnels en Centres culturels (ASTRAC), le fournisseur technique Yes Event, l'Association des Centres Culturels (ACC), l'Association des Programmateurs Professionnels (ASSPROPRO), la Fédération de la Culture Indépendante (FCI), la Comédie de Bruxelles et le Théâtre du Trocadéro sont à l'initiative de ce recours.
La décision du Comité de concertation de fermer les lieux culturels a engendré une vague de protestation même en dehors du secteur culturel. Une manifestation contre ces mesures a eu lieu dimanche à Bruxelles et plusieurs lieux de culture ont décidé de rester ouverts malgré l'interdiction.
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