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L'arrêté a été publié au Moniteur belge: les citoyens peuvent à nouveau séjourner dans leur résidence secondaire. Concrètement, les propriétaires de résidences secondaires et les locataires à long terme (soit les personnes qui louent une maison ou une caravane pendant au moins un an, ndlr) - peuvent s'y rendre.
Les citoyens peuvent aussi y accueillir jusqu'à 4 personnes à condition qu'il s'agisse toujours des 4 mêmes personnes: "Un ménage, peu importe sa taille, est autorisé à accueillir chez lui ou au sein de sa résidence secondaire jusqu’à quatre personnes. Ces quatre personnes sont toujours les mêmes. Celles-ci font partie ou non d’un même ménage", explique l'arrêté publié au Moniteur belge.
Les rassemblements sur l'espace public restent interdits
A Durbuy, on compte 1.850 résidences secondaires. Le bourgmestre craint-il l'arrivée massive de Belges dans la commune? Il répond au micro de Bel RTL.
"Je n'ai pas trop de craintes puisqu'ils attendent de pouvoir ouvrir portes et fenêtres et faire l'entretien de leur propriété. Le secteur Horeca est fermé donc ils sont certainement très contents de profiter du bon temps dans la commune sans pour autant voyager partout. Les mesures sont les mêmes pour eux comme pour les autres. Les rassemblements sur l'espace public restent interdits", indique le bourgmestre Philippe Bontemps.
Pour rappel, le Conseil national de sécurité avait décidé la semaine dernière d’admettre au plus tôt les résidents dans ces habitations secondaires à partir du 8 juin. Mais les différents gouvernements se sont accordés sur le fait de lever l'interdiction un peu plus tôt. Pour ce faire, il a fallu organiser une concertation avec les bourgmestres (et le gouverneur) des communes de la Côte, notamment, afin de s'assurer qu'ils étaient prêts à accueillir les vacanciers.
Dans le même temps, le gouverneur de Flandre occidentale, Carl Decaluwé, a indiqué craindre un afflux de vacanciers à la Côte. Il a d'ailleurs enjoint tout un chacun à ne pas venir à la mer lors de ce long week-end de l'Ascension. "J'estime que chacun a le droit de se rendre à la Côte mais je crains que les distances recommandées ne pourront pas être assurées sur la digue en cas d'affluence", a-t-il expliqué.