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De nombreux commerçants ambulants estiment que les règles sanitaires doivent être identiques à celle appliquées dans les magasins. C'est ce que certaines communes ont d'ailleurs déjà décidé d'appliquer.
Depuis ce matin, à Spa, le masque est de rigueur sur le marché de la ville. Les commerçants, mais aussi maintenant les clients, doivent le porter. Julie vend des vêtements et pour elle, le masque est quasi une nécessité : "C’est vrai que sur le marché, il y a beaucoup de personnes qui ne vont pas comprendre puisqu’on est en plein air mais si vous voyez dans mon stand, les clientes sont toutes l’une sur l’autre donc à un moment je ne peux pas faire le gendarme pour la distanciation", explique la commerçante.
"On ne comprend plus rien"
Pourtant, tout le monde n’est pas forcément d’accord. "On fait un pas en avant, on recule de trois, on comprend plus rien", réagit ainsi une cliente du marché.
Rendre le masque obligatoire, c’est la volonté des commerçants ambulants wallons. Avec leurs collègues flamands et les représentants des forains, ils ont soumis cette idée au gouvernement.
"Nous avons proposé tous les trois que le port du masque soit obligatoire sur les marchés et sur les foires, mais qu’on supprime le sens de circulation et le comptage", précise Léonard Monami, le président de la Fédération nationale du commerce ambulant.
La décision revient au Conseil national de sécurité
Le port du masque permettrait donc d’éviter les files à l’entrée des marchés. Fini le comptage des clients, et les soucis liés au sens de circulation. "La bourgmestre a décidé d’imposer le masque et je trouve que c’est une bonne chose", commente un monsieur. Une autre client abonde : "Surtout quand on s’approche des échoppes où il y a du monde, à ce moment-là c’est important".
Le Conseil national de sécurité, prévu demain, devrait clarifier la situation et peut être rendre le masque nécessaire, même en plein air.