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La publicité de la marque Bicky Burger ne convainc pas du tout. Elle fait même un tollé sur les réseaux sociaux. Sur l'affiche, un homme frappe une femme parce qu'elle lui tend un "faux Bicky". Une illustration qui semble banaliser les violences faites aux femmes, alors même que les féminicides sont en constante augmentation.
Les politiques réagissent
Nawal Ben Hamou, secrétaire d'État bruxelloise en charge de l'égalité des chances, ne laissera pas passer : "La marque incite clairement à des comportements répréhensibles qui mettent l'intégrité physique des femmes en danger", déplore-t-elle sur Facebook. La ministre wallonne pour l'Egalité des chances, Christie Morreale (PS), compte entreprendre une démarche similaire, a-t-elle fait part sur Twitter.
La députée fédérale Ecolo Sarah Schlitz a, quant à elle, annoncé son souhait d'interroger la ministre de l'Égalité des chances, Nathalie Muylle (CD&V) "sur les moyens d'action pour lutter contre ce type de publicité sexiste racoleuse", a-t-elle communiqué dans un message posté sur Twitter.
Bénédicte Linard, ministre écologiste chargée des Droits des femmes à la Fédération Wallonie-Bruxelles, a encore pointé que les violences faites aux femmes est un "sujet grave qu'il est totalement irresponsable de banaliser".
La députée bruxelloise Céline Fremault, cheffe de file humaniste, a également exigé "le retrait immédiat" de la publicité ainsi que des excuses de la marque. La pub décriée n'était plus visible sur la page Facebook de la marque Bicky Burger mardi en soirée.
Sur un ton plus léger, Paul Magnette, unique candidat à la présidence du PS, a conclu une journée de commentaires outragés sur la toile, en déclarant sur Twitter: "Et bien moi je ne mangerai plus jamais de Bicky Burger (et ça ne me manquera pas)".