Jean-Claude Marcourt, le président du parlement de Wallonie et du Bureau, a réagi à la suspension du greffier de l'assemblée, Frédéric Janssens, qui a été décidée jeudi dernier.
Frédéric Janssens était sur la sellette après le dépôt d'une plainte pour harcèlement, l'ouverture d'une information judiciaire et l'explosion des dépenses du parlement.
Le Bureau du Parlement de Wallonie, qui s'était réuni jeudi afin d'examiner le cas du greffier de l'assemblée, avait pris la décision de le suspendre avec effet immédiat pour une durée de 6 mois, "dans l'intérêt du service", avait confirmé le Bureau au terme de sa réunion.
Jean-Claude Marcourt, le président du parlement et du Bureau a commenté cette suspension ce lundi matin sur Bel RTL. Il était l'invité politique de Fabrice Grosfilley: "Nous allons tous faire pour que l'institution n'en soit pas fragilisée. Une personne a été désignée greffière "ad intérim". La situation n'était plus tenable et nous avons pris dans le registre qui était autorisé la décision d'écarter Monsieur Janssens pour une durée de 6 mois qui peut d'ailleurs être renouvelée le cas échéant pour permettre d'une part au greffe de servir le Parlement et d'autre part de restaurer une sérénité qui n'existe plus aujourd'hui."
Le numéro un des fonctionnaires "out" pour longtemps
Interrogé sur la lenteur de la réaction des autorités aux plaintes des fonctionnaires, Jean-Claude Marcourt estime n'avoir pas traîné pour prendre des mesures à l'encontre de Frédéric Janssens: "Nous les avons prises et on va dire que peu de gens s'attendaient à ce que les mesures soient prises comme cela... La décision a été prise le mercredi et entérinée le jeudi, c'est-à-dire avant que la pétition des fonctionnaires n'arrive. Mais il est évident que cela éclaire d'un jour nouveau la situation dans laquelle nous sommes. Cela n'a fait que conforter (les mesures) mais ce n'est pas la cause de la décision."
Sur un éventuel retour du greffier, Jean-Claude Marcourt reste sceptique : "Les conditions de son retour ne sont pas réunies et je ne sais pas si un jour elles le seront...", a-t-il conclu.
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