Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a confirmé mercredi qu'un tir accidentel, probablement causé par une "erreur humaine", avait détruit au sol, le 11 octobre sur la base de Florennes, un chasseur F-16 et endommagé deux autres appareils du même type, un incident rarissime.
"L'explosion (...) a été provoquée par un tir de canon inopiné d'un autre F-16 qui se trouvait en maintenance. Les causes précises qui ont mené à cet incident font toujours l'objet d'une enquête menée par le service Aviation Safety Directorate (ASD, l'unité chargée au sein de la Défense de la sécurité aérienne et des enquêtes en cas d'accidents et incidents aériens, ndlr), le SGRS (le service de renseignement de l'armée) et le parquet fédéral", a-t-il indiqué en réponse à des questions de commission de la défense de la Chambre.
Un F-16 avait été totalement détruit et deux autres garés à proximité endommagés, alors que deux techniciens avaient été traités pour des troubles auditifs. M. Vandeput (N-VA) a précisé que les enquêtes n'avaient à ce jour révélé aucune défaillance technique mais se concentraient sur une "erreur humaine" - apparemment celle d'un armurier qui avait été chargé de contrôler le canon de bord de l'avion en cours de maintenance - l'"infrastructure", l'organisation et les processus utilisés.
"Des dommages dont l'ampleur doit encore être confirmée par l'enquête en cours ont également été notés sur deux autres appareils se trouvant à proximité de l'avion incendié", a conclu le ministre.
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