Partager:
Le club de la Royale Association athlétique louviéroise (RAAL) renaît de ses cendres après huit ans d'absence.
A la base du projet, on retrouve Salvatore Curaba, un entrepreneur local et ancien footballeur (La Louvière, Charleroi, Louvain). Mais pour la première fois en Belgique, les supporters ont également participé au financement du club. Nos journalistes Jimmy Méo et Thomas Decupère se sont rendus sur place.
"Je considère que recruter des gens de valeur est un des piliers du succès", a expliqué Salvatore Curaba au micro de nos journalistes. "Si vous avez des gens respectueux, positifs, qui sont dans l'égalité, qui sont professionnels et loyaux, c'est plus facile d'être performant".
Pas de primes de victoire pour les joueurs mais...
L'une des premières règles approuvée par le club: les joueurs ne touchent pas de primes de victoire mais plutôt des augmentation de 50% de salaire si l'équipe gagne par trois buts d'écart. Et puis aussi et surtout des malus que les joueurs doivent payer en cas de contre-performance contre les derniers du classement.
Un projet qui séduit les supporters de longue date. Certains d'entre eux, comme Nicolas, le président du club de supporters "Green Boys", ont carrément décidé d'investir. Car c'est là, la nouvelle révolution du président de la RAAL: une structure à financement collectif où le fan participe. "On remarque depuis les premiers matches amicaux un retour des supporters que l'on avait plus vu depuis quelques années au stade. Cela prouve que le projet est intéressant et mobilisateur pour la ville", a dit Nicolas. Ce à quoi Curaba a renchéri: "Un club de foot ne peut plus appartenir à un seul homme qui a tout le pouvoir et qui décide de tout et puis qui du jour au lendemain quand ça ne va plus décide de partir. Je trouve qu'un club de foot doit appartenir à une communauté, à ses supporters, aux petites entreprises, au plus grosses aussi".
En partant de la D3 amateurs, la RAAL vise la Jupiler Pro League en dix ans.