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Les trois associations ont déjà exprimé leurs ambitions d'accueillir la Coupe du Monde 2027 à la FIFA, responsable de l'organisation des phases finales, et à l'UEFA. "Elles ont l'intention de prendre d'autres dispositions concernant le tournoi et de les consigner dans un pacte avant la fin de l'année. Ensuite, les pourparlers avec les autorités (nationales) et les villes hôtes et sites d'entraînement potentiels débuteront", a écrit l'Union belge dans son communiqué.
La date à laquelle la candidature effective devra être présentée n'est pas encore connue, à l'instar de celle où la FIFA prendra sa décision finale quant aux droits d'organisation. "Nous voulons que la Coupe du Monde féminine de football - le plus grand événement sportif féminin au monde - se déroule ici en 2027", a déclaré Peter Bossaert, CEO de l'URBSFA. "Ces dernières années, avec l'Euro aux Pays-Bas en 2017 et le Mondial en France en 2019, nous avons pu constater tout ce qu'un tel événement peut apporter, à savoir de beaux matches, des stades pleins, des téléspectateurs en grand nombre ainsi que des visiteurs venant du monde entier. L'organisation de la Coupe du monde serait un énorme stimulant pour notre pays et pour la poursuite du développement du football féminin en Belgique, lequel figure en tête de notre liste de priorités. Dans les semaines à venir, nous travaillerons avec les Pays-Bas et l'Allemagne à la préparation de notre candidature et nous entrerons en consultation avec nos gouvernements, qui sont très favorables quant à notre initiative. Ce sera un processus rempli de défis, mais nous estimons que nous avons de grandes chances d'aller au bout de notre ambition."
La semaine dernière, trois anciennes joueuses internationales, la Belge Femke Maes, l'Allemande Silvia Neid et la Néerlandaise Sarina Wiegman, ont été les premières à être informées de ce plan ambitieux. La KNVB, fédération néerlandaise, avait déjà fait état de son envie, fin 2018, d'organiser le Mondial 2027. Cette envie s'était traduite par un soutien parlementaire et un avis positif du ministre national des Sports.
L'Union belge avance que ce soutien politique est également présent en Belgique, tant au niveau fédéral que régional, mais aussi en Allemagne. "Bien que le développement du football féminin dans nos pays respectifs en soit à des stades différents, nous partageons l'ambition de donner à ce sport un énorme élan, tant au niveau national qu'international. Nous croyons fermement que ce travail d'équipe particulier peut faire la différence et augmenter nos chances d'accueillir ce tournoi", pouvait-on encore lire dans le communiqué.
Si les Pays-Bas ont déjà accueilli l'Euro 2017 et l'Allemagne les championnats d'Europe 1989 et 2001 ainsi que le Mondial 2011, la Belgique fait office de novice à ce niveau. Les Red Flames, équipe nationale belge, n'ont d'ailleurs disputé qu'un seul tournoi majeur, l'Euro 2017 aux Pays-Bas. La prochaine Coupe du monde, prévue en 2023, a été attribuée à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande en juin dernier.