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Adulé par les foules en Belgique, en France, en Suisse ou encore au Portugal, Roméo Elvis s’envole, propulsé par son album Chocolat, presque disque de platine.
C’est tout le quotidien du rappeur bruxellois, qui est bouleversé.
"Je ne peux pas tout faire comme avant, c’est sûr. C’est surtout en fonction des heures de sortie des classes. A 16h, j’évite d’être dans ma rue car il y a des écoles. Je ne sors plus et je fais en fonction du moment où il y a le moins de monde", a-t-il confié au micro d'Amélie Schildt.
Depuis son virage une peu plus pop, et sa collaboration avec sa sœur Angèle, Roméo Elvis a séduit un public plus jeune, et plus féminin. "Tu sais que t’adresses à un public plus large, mais d’un autre côté tu veux garder ton identité", souligne-t-il. "Il y a des choses sur lesquelles, je me suis mis à l’écart. Sur les réseaux sociaux, je montre beaucoup moins, ce que je fais sur le côté, comme quand je fume des joints. Je le garde plus pour moi."
Lui qui navigue entre morceaux autobiographiques et textes plus engagées, veille à garder les pieds sur terre. "Je ne sors pas trop en boîte et je ne bois pas d’alcool. Je réussis à avoir une vie cool."
Et pour gérer leur célébrité fulgurante, Roméo et Angèle peuvent compter l’un sur l’autre. "C’est chouette de pouvoir témoigner ce qu’on vit à quelqu’un, qui peut te comprendre. On peut s’échanger des conseils mutuellement. C’est ma petite sœur, mais aujourd’hui, elle a un parcours qui a explosé encore plus fort que moi. Du coup, j’ai beaucoup de choses à apprendre d’elle aussi", a conclu l'artiste bruxelloise.
En pleine tournée, Rome Elvis fourmille de projets. Il s’apprête à faire ses premiers pas en tant qu’acteur, dans un film de Quentin Dupieux.