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Depuis hier, des marques de soutien affluent du monde entier. Les Français sont particulièrement touchés par les attentats qui ont frappé Bruxelles mardi, eux qui ont vécu des événements dramatiques il y a quelques mois. C’est notamment le cas de Marc-Olivier Fogiel.
Marc-Olivier Fogiel, animateur de RTL France, était invité sur le plateau de notre édition spéciale après le RTLinfo 13 heures. Il a réagi aux dramatiques attentats qui ont été perpétrés à Bruxelles mardi et qui ont fait de nombreuses victimes. "Hier évidemment quand on a appris la nouvelle, on a d’abord pensé à vous, puis ça a eu un écho très fort chez nous puisque le 13 novembre c’était hier, le 7 janvier c’était avant-hier, donc on sait ce que vous vivez, donc on s’est associé évidemment immédiatement à votre douleur qui fait écho à la nôtre, finalement c’est la même. C’est la raison pour laquelle avec l’antenne de RTL radio, ce soir on a décidé de venir ici, chez vous, pour faire une antenne commune avec Bel RTL. Ensemble, les journalistes de Bel RTL et de RTL France vont présenter une émission spéciale de 18h à 20h.
On se sent belges déjà indépendamment de ces tragiques attentats. On sait bien qu’il y a une véritable proximité entre vous et nous donc vous êtes nos petits-cousins, on est vos petits-cousins. On vient souvent ici à Bruxelles pour la joie, aujourd’hui pour la peine, donc on se sent belges déjà à priori, en tout cas proches de vous. Évidemment aujourd’hui d’autant plus comme vous vous êtes sentis français, parisiens le 7 janvier, puis le 9, puis le 13 novembre. On se sent belges et terriblement européens aussi. Évidemment c’est l’Europe qui est visée, la station de métro est proche du parlement européen. Peut-être qui s’il y a une réponse commune à apporter, c’est une réponse européenne. On se sent uni par l’Europe", a-t-il fait remarquer à Caroline Fontenoy.
"J’ai terriblement l’impression de revivre notre 13 novembre"
L’animateur a eu du mal à retenir son émotion en évoquant les victimes et les familles de celles-ci. "J’ai terriblement l’impression de revivre notre 13 novembre. Il ne s’agit pas de quantifier les morts, sur les réseaux sociaux tout à l’heure je voyais aujourd’hui chez vous, comme chez nous le 13 novembre, des familles qui demandent où sont leurs proches, des avis de recherches, moi c’est ce qui me touche le plus des parents qui se demandent où sont leurs enfants. J’ai le souvenir chez nous, je ne sais pas si vous connaissez Georges Salines, c’est un père de famille qui a perdu sa fille le 13 novembre, je l’avais à l’antenne dans notre édition spéciale du 13 novembre, et il ne savait pas encore que sa fille était morte et il demandait où elle était, il a appris 48 heures après qu’elle était morte. Quand je vois vos réseaux sociaux aujourd’hui et des gens qui se demandent où sont leurs enfants, évidemment ça fait écho à cette douleur-là", a expliqué avec beaucoup de sanglots dans la voix.