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Hollywood Reporter avait invité Jennifer Lopez, Scarlett Johansson, Lupita Nyong’o, Awkwafina, Laura Dern et Renee Zellweger pour une table ronde sur le cinéma. La carrière de chacune a été abordée, mais aussi le mouvement #MeToo et le harcèlement dont de nombreuses femmes ont été victimes, notamment dans ce milieu.
Jennifer Lopez a alors raconté ce jour où le réalisateur a eu une demande déplacée. "Lors d'un essayage, un réalisateur m’a demandé d’enlever mon haut parce que j’étais censée faire une scène de nu dans le film. Il voulait voir mes seins", raconte-t-elle.
L'actrice ne dévoile pas son nom raconte comment elle a réagi : "Mon passé dans le Bronx a alors refait surface", a-t-elle expliqué. Elle a refusé d'accéder à cette demande, tandis que le réalisateur la traitait de "folle".
"J'étais pétrifiée"
"Je me suis défendue, mais c’est marrant parce que je me souviens que j’étais vraiment pétrifiée sur le moment. Il y avait un styliste dans la pièce et une autre femme. J’ai dit non. Que je n’avais pas besoin de montrer mes seins, qu’on les verrait sur le plateau", a-t-elle ajouté.
Jennifer Lopez a eu le cran de dire non et c'est un moment-clé selon elle, quand on est confrontée à une telle situation.
Parce que j’avais mis une petite limite, parce que j’avais réussi à dire non, il a laissé tomber et il est même venu s’excuser plus tard.
"Si on cède à ce moment-là, la personne s’en va en pensant qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut. Parce que j’avais mis une petite limite, parce que j’avais réussi à dire non, il a laissé tomber et il est même venu s’excuser plus tard. Quand il est sorti de la pièce, le styliste est venu me dire qu’il était désolé de ce qu’il venait de se passer", a-t-elle encore expliqué.
Un "coach de confort" dans son dernier film
Aujourd'hui, les choses changent peu à peu dans le monde du cinéma. Jennifer Lopez a encore expliqué que sur le plateau de tournage de son dernier film, consacré à l'univers du strip-tease, un "coach de confort" était présent pour les scènes de nu. "Pour mettre tout le monde à l’aise", a-t-elle précisé.