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Virginie Efira sera la marraine de la prochaine édition du Télévie, et elle sera aussi à l’affiche du film "Pris de court" qui sort la semaine prochaine. Elle était invitée sur le plateau du RTLINFO 13H et a répondu aux questions de Luc Gilson. Elle est notamment revenue sur son passé dans la maison RTL, à l’époque où elle présentait l’émission Megamix…
Luc Gilson a fait des plateaux avec Virigine Efira pour l’opération Télévie, à l’époque où elle était animatrice à RTL. Il lui demande le regard qu’elle porte aujourd’hui sur l’opération.
"Le regard, il n’a pas changé, ça a toujours été un regard extrêmement admiratif sur l’idée du nombre mis en place, de l’élan général, toujours de la résultante en fin de soirée, et comment ça contribuait à faire progresser la recherche. Et puis après, sur les histoires individuelles, des gens, qu’on avait la chance rencontrer et qui, souvent d’un drame familial, arrivent à faire quelque chose de vertueux, et d’essayer de mettre l’espoir au centre des choses. Avec, en plus, on l’a vu, même s’il y a encore beaucoup de progrès à faire, une évolution assez spectaculaire des progrès de la médecine".
A l’occasion de sa venue, notre journaliste Vanessa Polo Friz a préparé une petite rétrospective de la carrière de l’actrice, qui a débuté à la télévision, sur Club RTL.
Il s’en est passé des choses depuis Megamix : ça vous fait quoi de revoir ces images ? Ça vous ennuie ?
"Non, ça ne m’ennuie pas du tout, bein oui, c’est mon histoire, pour le coup, on est obligé d’avoir un peu d’acceptation par rapport à soi-même".
Pour vous, ce sont des casseroles, ou c’est plutôt un début où vous vous dites, c’est grâce à ça que j’en suis là aujourd'hui?
"Megamix ? Ni l’un ni l’autre. Je ne me dis pas que c’est grâce à ça que j’en suis là aujourd’hui, ce n’est certainement pas une casserole, c’est plutôt des bons souvenirs, parce que j’ai eu de la chance d’y rencontrer des gens qui comptent toujours pour moi aujourd’hui. Malgré tout, il y avait du jeu, tu inventes un personnage, mais je me serais bien passée de mes couettes obligatoires..."
C’était mignon quand même ?
"C’était mignon... Vous êtes gentil, j’avais 20 ans, j’étais obligée de porter du jaune fluo et d’avoir des tresses... J’avais le même régisseur que vous, d’ailleurs, Diego, qui est là. C’était assez marrant, puis surtout, c’est vrai que j’avais eu des désirs avant d’être comédienne, mais je m’étais dit, je n’ai pas trop réussi, je fais de la télé, je ne veux pas être une comédienne frustrée qui fait de la télé, donc trouvons le bon à l’endroit où on est. C’est important, au moment où on est dans quelque chose, d’essayer d’en faire quelque chose, quel autre choix on a..."
Tout cela vous a emmenée au cinéma, et notamment avec ce film qui va sortir la semaine prochaine, "Pris de court". C’est l’histoire d’une mère de famille, une joaillière, qui est prête à tout pour sauver ses enfants, et qui va se retrouver prise dans un engrenage infernal. On ne va pas dévoiler l’histoire, mais c’est une mère courage...
"En fait, non ce n’est pas vraiment une mère courage, parce que le courage, c’est quelque chose, je pense, qu’on ne peut jamais déterminer avant. Le courage, c’est tout d’un coup il se passe quelque chose et on est courageux. Mais on ne le savait pas trois minutes avant qu’on allait être courageux. Il y a des gens qui disent, moi, dans telle situation, je réagirais comme ça. C’est parfois les plus lâches aussi. Le courage ce n’est pas quelque chose qu’on peut définir de soi. En tout cas, c’est quelqu’un qui est plutôt rangé, et effectivement, quand quelque chose va mal se passer avec son fils, elle va mettre en place un truc assez fou".
Vous avez été nominée aux derniers César. Vous faites partie de ces actrices qui comptent dans le cinéma français. Vous avez l’impression d’avoir trouvé votre place ? Ou vous vous cherchez peut-être encore un peu ?
"Je crois que je vais me chercher toute ma vie moi, franchement. J’ai l’impression que quand on se dit, tiens ici, je suis bien, j’ai vraiment trouvé ma place, ce n’est pas une bonne chose, parce qu’on ne sait jamais, on rencontre des gens, des choses, et puis on bouge quand même".
Il y a un rôle que vous rêvez qu’on vous propose ?
"J’allais faire une réponse très consensuelle... j’ai beaucoup de chance, là, le prochain rôle que je vais faire, c’est tiré d’un livre très très beau, de Christine Angot, qui s’appelle "Un amour impossible". J’avais lu le livre il y a deux ans, jamais je me serais imaginé que je ferais le film".