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Antonia Picardi vit à Napa, en Californie. Cette jeune femme de 24 ans s'est laissé tenter par une offre pour un test ADN il y a deux ans. "J'ai regardé comment ça fonctionnait. L'entreprise allait analyser ma salive, pour révéler mes risques médicaux potentiels et l'histoire de ma famille. Je me suis dit que ce serait amusant", explique-t-elle dans l'édition digitale du tabloïd britannique The Sun.
Antonia savait que son père, décédé lorsqu'elle avait 5 ans, était italien, dit-elle dans l'article. Sa mère avait des origines scandinaves. Elle a parlé du test à sa mère, lui demandant si elle ne souhaitait pas le faire, elle aussi. "J'ai la bouche sèche", lui a-t-elle répondu, explique Antonia.
Un jour, elle a reçu de premiers résultats. "Tout semblait d'abord normal. Il y avait mon côté italien. Mais où était le côté scandinave? Le test indiquait, britannique, irlandais et allemand". Antonia raconte qu'elle a soumis les résultats à sa mère, pensant qu'elle ignorait ses réelles origines, sans imaginer ce qu'elle allait apprendre par la suite.
"On m'a menti pendant 22 ans"
Le lendemain, sa mère a demandé à lui parler. Elle lui a expliqué qu'après la naissance de son frère, son mari et elle avaient très envie d'un deuxième enfant, mais que cela n'arrivait pas… Le couple a alors fait appel à une donneuse d'ovocytes. La mère d'Antonia n'est donc pas sa mère biologique. "Il y a eu de la confusion, et de la colère. On m'a menti pendant 22 ans", explique-t-elle au Sun.
Un peu plus tard, Antonia a reçu d'autres résultats, qui l'ont plongée en état de choc, au point que la jeune femme a fait tomber son portable. Lorsque son petit-ami, Thomas, lui a demandé ce qu'il se passait, elle n'a pas pu répondre. "Je ne peux pas parler. Tout ce que j'ai pu faire, c'est prendre le téléphone et lui montrer l'écran, en tremblant". Le résultat affichait: "Melissa Rost, 49,9% de correspondance ADN. Nous prédisons qu'il s'agit de votre mère".
"J'ai vu tant de choses dans son visage que je voyais dans le mien"
Antonia l'a contactée et a découvert que sa mère biologique vivait dans le même Etat qu'elle, en Californie, à huit heures de route. Aujourd'hui, Melissa a trois filles et un fils. "J'ai appris qu'elle avait donné ses ovocytes parce qu'elle aimait aider les autres".
La jeune femme et sa mère biologique se sont donné rendez-vous afin d'enfin se rencontrer: "On s'est serrées dans les bras pendant deux minutes sans se dire un mot. C'était surréaliste", explique-t-elle dans le Sun. Ensuite, elle raconte qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de la regarder: "J'ai vu tant de choses dans son visage que je voyais dans le mien. C'était étrange, mais merveilleux". Antonia et Melissa partagent, outre leur ressemblance physique, un goût pour les cocktails, le burritos... et un sens de l'humour similaire.