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Un dispositif des forces de l'ordre mobilisant 70 agents a été mis en place après qu'une stagiaire de l'école Saint-Aubain à Salzinnes a signalé la présence d'un ou plusieurs hommes cagoulés à proximité de l'établissement. La police reste vigilante lundi en fin de journée et des patrouilles sont effectuées autour de l'école. La menace a été prise très au sérieux, vu notamment le contexte actuel.
Les deux individus avaient une attitude "un peu curieuse"
Ces individus, vêtus sombrement, portaient quelque chose en bandoulière "qui aurait pu être une arme" et se trouvaient en dehors de la cour de récréation mais à proximité du périmètre de l'école, a expliqué le commissaire Manu Leleux, directeur des opérations à la police de Namur. La jeune femme, qui n'a pas pu distinguer les visages des deux personnes, a qualifié leur attitude d'"un peu curieuse", d'après le commissaire, qui s'est exprimé lors d'un point presse, organisé sur les lieux, en milieu d'après-midi. Prise de peur et de panique, peut-être en raison du contexte sécuritaire actuel, la témoin a donné l'alerte et la police a été appelée, a-t-il poursuivi.
L'alerte a été levée vers 15h30
Elèves et enseignants ont été confinés dans les locaux. Une heure plus tard, vers 15h30, la police indiquait qu'il s'agissait d'une fausse alerte. Personne n'a été identifié et rien de suspect n'a été trouvé. L'alerte a donc été levée et les enfants ont pu quitter l'école.
Nos confrères de L'Avenir ont recueilli le témoignage du père d'un élève. "Mon épouse vient de me contacter. Elle est coincée dans la cafétéria de l'institut provincial à Namur. Tout est fermé. C'est un policier qui l'a attrapée par la bras, l'obligeant à se diriger vers la cafétaria" avait-il dit, avant qu'un peu plus tard le dispositif policier soit levé.
