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Des jumeaux de 6 ans maltraités à Saint-Josse-ten-Node. La mère et le beau-père ont été placés sous mandat d'arrêt et inculpés de torture. Ils ont laissé leur fils de six ans pendant 15 heures sur le balcon en pyjama. Sa soeur jumelle montrait également des signes de malnutrition.
C'est l'incompréhension dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Node. Lundi, des jumeaux de 6 ans ont été maltraités par leur mère et leur beau-père durant plusieurs heures. Ils sont restés 15 heures enfermés sur le balcon de la maison dans le froid.
Le garçon est resté enfermé sur le balcon de 5h du matin jusqu'à 20h en pyjama. Quand les secours l'ont trouvé, il était inconscient et en hypothermie. Il s'agissait en fait d'une punition car l'enfant avait eu la mauvais idée de demander à manger...
Le beau-père a avoué mais il minimise les faits
Sa soeur jumelle et lui montraient des signes de malnutrition et de maltraitance. Les pompiers les ont emmenés à l'hôpital et la justice a retiré la garde aux parents. L’enfant se trouve toujours dans un état très critique. Sa sœur nécessite également des soins et est hospitalisée.
La mère et le beau-père ont été placés sous mandat d'arrêt pour torture sur mineur et inculpés. La mère nie toujours les faits. Le beau-père lui, a avoué mais il minimise les faits. "Le juge d’instruction les a, tous deux, placés sous mandat d’arrêt et inculpés de torture sur mineurs par ascendant ou personne ayant autorité. Le beau-père est passé aux aveux, sans pour autant réaliser la gravité des faits tandis que la mère est toujours dans le déni. Pour les deux enfants, un juge de la jeunesse a été requis, et a confirmé le placement des deux enfants à l’hôpital", a précisé la porte-parole du parquet de Bruxelles, Ine Van Wymersch.
La mère et les enfants ne sont pas inscrits en Belgique
Pour les deux enfants un juge de la jeunesse a été requis. Il a confirmé le placement des deux enfants à l’hôpital. Le beau-père, né en 1995, est inscrit à Saint-Josse-ten-Node. Ni la mère des enfants, née en 1985, ni les enfants eux-mêmes ne sont inscrits en Belgique.
L'ONE et la police à deux pas de la maison
"Ce qui est clair, c'est que les enfants ne sont pas inscrits à la commune, ni la mère donc on n'avait pas la possibilité d'avoir un contact plus en avant au niveau des écoles et des services de prévention", a indiqué Emir Kir, le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Node, à notre micro. "Ce qui est vraiment grave aussi et à la fois très triste c'est que juste à côté de chez eux se trouve l'ONE (Office de la Naissance et de l'Enfance, ndlr) et en face le commissariat de police".