Partager:
Un trafic fluide à la rue de la Loi un vendredi à 16h: une scène surprenante. Partout dans la capitale, on circule sans difficulté sur des artères habituellement encombrées. Pour les automobilistes, c’est certain, le nombre de véhicules diminue énormément pendant les vacances. Lorsqu’on leur demande quelle est la proportion de voitures en moins sur les routes, les pronostics vont bon train. Certains conducteurs parlent de 30 ou 40% de véhicules en moins, mais donnent des estimations allant jusqu'à 50 ou 60%.
Si on enlève 10% de voitures, il y a moins d’embouteillages
Les quelques témoins interrogés à Bruxelles sont loin du compte: seulement 10% des véhicules sont absents pendant l’été. Mais cette diminution fait baisser les embouteillages de 40 pourcent. Comment expliquer qu’un si petit nombre de véhicules ait un si gros impact? "Si on enlève 10% de voitures, il y a moins d’embouteillages par exemple sur les grands axes. Ça veut dire que plus de voitures vont utiliser les grands axes, et les autres axes seront plus fluides", indique la porte-parole de Bruxelles Mobilité, Inge Paemen.
Des zones de travaux en été
Une meilleure répartition du trafic. Mais qui dit moins de circulation, dit plus de travaux. "On profite de l’été pour faire des gros chantiers, et le but c’est de perturber le moins possible les automobilistes", précise Inge Paemen.
Résultat : certains usagers de la route ne voient parfois pas la différence avec le reste de l’année. "Dans tous les endroits stratégiques comme ici, ils font des travaux, donc de toute manière on se retrouve à l’arrêt comme d’hab", confie un motard.
L’impact des travaux aurait cependant été bien plus important encore en dehors de l’été. Bruxelles Mobilité est formel : ces 10 % de véhicules en moins permettraient un trafic fluide tout au long de l’année.