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Deux semaines après avoir inauguré le piétonnier sur les boulevards du centre, Bruxelles se prépare à dire adieu aujourd'hui au viaduc Reyers. Au menu de l'après-midi: la possibilité d'observer pour la dernière fois l'ouvrage de près, mais aussi de voir une partie de Bruxelles depuis une nacelle qui emmènera le public à quelques dizaines de mètres de hauteur.
Deux semaines après avoir inauguré le piétonnier sur les boulevards du centre, Bruxelles ouvre dimanche un nouveau chapitre éminemment symbolique de l'histoire de la mobilité en se préparant à dire adieu de manière festive au viaduc Reyers, un des derniers ouvrages du genre sur son territoire. Au menu de l'après-midi: la possibilité d'observer l'ouvrage, mais aussi une partie de Bruxelles depuis une nacelle qui emmènera le public à quelques dizaines de mètres de hauteur, des animations pour enfant, de la musique, la possibilité de se restaurer et de boire un verre, ...
Une première en 31 ans
Le viaduc en lui-même passera, avant la phase de démolition, par une autre, délicate, de désamiantage en neuf étapes successives, qui démarrera le 3 août prochain, à l'issue des congés du bâtiment, après quelques prémices plus discrets, dans les prochains jours.Celle-ci durera une cinquantaine de jours ouvrables. Les marteaux-piqueurs entreront en action pour démolir le tablier du pont à la fin du mois d'octobre ou au début du mois de novembre. Ils devraient en avoir terminé à la fin du mis de mars 2016.Les travaux de démolition des rampes et de renforcement du toit du métro sont programmés de février à fin mai 2016.Le réaménagement routier provisoire sera réalisé progressivement d'octobre prochain au mois de juin 2016.La décision de démolir cet ouvrage d'art avait été prise l'an dernier par le gouvernement bruxellois en raison du coût grandissant de travaux entrepris pour sa rénovation mis en balance avec son utilité jugée faible.Construit en 1969-72, avant les tunnels de raccordement des entrées/sorties de l'autoroute E40 au réseau existant, il a perdu de sa pertinence, aux yeux des autorités régionales et locales, les flux qui entrent et sortent de l'E40 toute proche passant en souterrain.
C'est le premier viaduc à être détruit à Bruxelles depuis le long viaduc Léopold 2 détruit en 1984, mais remplacé quant à lui par un tunnel nécessitant aujourd'hui une rénovation qui engloutira des dizaines, voire quelques centaines de millions d'euros.