La photo d'Aylan Kurdi, 3 ans, gisant mort le visage dans le sable d'une plage turque, continue de soulever émotion et colère. La ministre des Affaires étrangères suédoise Margot Wallström a essuyé des larmes lors d'un débat télévisé jeudi soir, estimant que le décès du garçonnet avait "imposé une exigence": "Maintenant nous devons agir".
"Je pense que cette image nous a fait quelque chose, à nous tous autant que nous sommes. Parce que c'est devenu un visage et un nom, et une histoire. Pas seulement des bateaux avec des foules de réfugiés, mais l'horreur", a-t-elle indiqué, essuyant ses larmes.