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Les enquêteurs ont réussi à isoler l'ADN du kamikaze qui s'est fait exploser dans l'appartement de Saint-Denis, aux portes de Paris, visé mercredi par un assaut policier après les attentats du 13 novembre. Une source policière révèle que l'homme n'est pas connu de la police française.
Les enquêteurs ont réussi à isoler son ADN grâce à des fragments du corps retrouvés dans les décombres de cet appartement, selon cette source qui confirme une information de la chaîne iTÉLÉ. Mais cela n'a pas encore permis d'identifier le kamikaze: son ADN ne correspond à celui d'aucune personne déjà condamnée ou mise en cause par la police en France, après comparaison avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Par ailleurs, les enquêteurs n'ont pas encore pu établir si cet homme était passé par la Grèce parmi les réfugiés fuyant la guerre en Syrie, comme c'est le cas pour deux kamikazes du Stade de France, contrôlés début octobre sur l'île grecque de Leros.
Quand il s'est fait sauter dans l'appartement de Saint-Denis en plein assaut du RAID, il était retranché avec un organisateur présumé des attentats qui ont fait 130 morts à Paris, le Djihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, et avec une cousine de ce dernier, Hasna Aitboulahcen. Abbaoud et sa cousine sont morts dans l'assaut.