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Après le scandale de l’affaiure du Samusocial, Laurette Onkelinx, présidente du PS Bruxellois, était invitée sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche. Elle a répondu aux nombreuses questions des chroniqueurs.
Cette semaine, c’est la présidente du PS bruxellois et vice-présidente du Parti socialiste, Laurette Onkelinx qui faisait face aux chroniqueurs de C’est pas tous les jours dimanche. Elle a été au centre de l’actualité suite à l’affaire du Samusocial. Christophe Deborsu lui a d’abord demandé de revenir sur la démission d’Yvan Mayeur. "Sa démission était nécessaire, il a commis une faute, il fallait le sanctionner. Ça n’a pas été facile, je l’ai vu avec l’ensemble des échevins socialistes de a ville de Bruxelles jeudi midi et je lui ai dit qu’il n’y avait, me semble-t-il, pas d’autre solution", a-t-elle commenté.
"A partir du moment où on est mandataire, on gagne bien sa vie"
Répondant à la question de la chroniqueuse Emmanuelle Praet sur la nature de la faute de l’ancien bourgmestre de Bruxelles, Mme Onkelinx a détaillé : "Ce n’est pas une faute juridique, ce n’est pas une faute légale, c’est une faute éthique. A partir du moment où on est mandataire, on gagne bien sa vie, il n’est pas besoin quand on travaille notamment dans le domaine social, mais pas seulement, de se faire de nouveau rémunérer. Et c’est cette faute éthique-là qui est en cause."
"Je ne me suis jamais, à aucun moment, imaginée qu’il y avait une rémunération de cet ordre-là"
Quelqu’un comme vous ne savait pas ce qui se passait au Samusocial ? Lui a alors demandé Michel Henrion. "Je connaissais le travail du Samusocial, mais certainement pas qu’il y avait des rémunérations. Je ne me suis jamais, à aucun moment, imaginée qu’il y avait une rémunération de cet ordre-là. Je pense qu’à un moment, les mandataires doivent faire du bénévolat. Pour le Samusocial, il y aurait dû avoir travail, mais pas de rémunération", a-t-elle insisté.
A propos de son mari
La question lui a également été posée de savoir s’il n’y avait pas un problème quant au fait qu’elle réclame la transparence alors que c’est son propre mari qui va défendre le Samusocial. "Marc Uyttendaele, mon mari, est avocat aussi bien d’hommes et de femmes politiques de gauche que de droite. Il défend des communes de droite comme de gauche. C’est un spécialiste des pouvoirs publics, c’est un constitutionnaliste et je dirais un constitutionnaliste de talent".