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André Vandoren terminera son travail en tant que directeur de l’Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) vendredi. Il était l’invité de Bel RTL ce matin. Il a répondu aux questions de Martin Buxant.
Martin Buxant: André Vandoren, est-ce que vous pouvez nous dire aujourd'hui si oui ou non, on a échappé à un attentat en Belgique le 22 novembre dernier ?
André Vandoren: Ecoutez, moi je vais vous dire ceci. Quand nous prenons une décision, il faut être clair, ce ne sont pas des décisions que l'on prend comme ça, simplement parce qu'on pense que... Non. C'est d'abord sur base d'informations pertinentes qui nous viennent de nos services d'appui, en particulier de la police et des services de renseignements.
Donc c'est eux qui vous disent comment établir le niveau d'alerte ? Le niveau de la menace ?
Non, c'est eux qui nous transmettent les informations, qui nous permettent de faire une analyse et de déterminer à ce moment-là le niveau d'alerte. Mais nous faisons cela toujours en concertation avec nos services d'appui, pour tous les niveaux d'alerte. Et à partir de ce moment-là, nous prenons la décision au sein de l'Ocam. Quand vous parlez du dimanche, nous avons pris le vendredi avant, la décision de passer en niveau 4. Sur base d'informations précises, provenant de différentes sources. Deuxièmement, nous avions dit que nous faisions cela pour 48 heures et que nous réévaluerions à ce moment-là. Au moment où nous allions prendre la décision de redescendre vers le niveau 3 est arrivée une information qui nous a obligés à maintenir le niveau 4. Suite à cela, vous savez aussi qu'il y a eu toute une opération de la Justice. Et sur base des informations qui sont arrivées, il a été décidé par le parquet fédéral de mener quand même une action assez importante avec toute une série de perquisitions. Et il est certain que le mercredi, nous avons demandé à nos services d'appui s'il y avait encore imminence. Nous avons reçu alors l'information qu'il n'y avait plus d'imminence, c'est de là que nous sommes redescendus de 4 à 3.
Mais donc, grâce aux actions judiciaires, aux perquisitions notamment, on a évité un attentat ? C'est bien ça si on vous comprend bien ?
Je constate simplement qu'il n'y a pas eu d'attentat, et notamment suite à nos actions.
