Les écoles d’infirmier refusent du monde ! Le nombre d’inscriptions a doublé ces dernières années… Les écoles sont donc forcées de faire des listes d’attente car elles ne peuvent pas accueillir tous ces étudiants dans de bonnes conditions d’apprentissage et elles n’ont pas non plus suffisamment de places de stage à proposer. C’est pourtant la sécurité d’emploi qui attire les candidats infirmiers ou infirmières. En effet, le secteur est en pénurie et recrute en permanence.
C'est un constat positif qui est réalisé dans les soins de santé: il y a de plus en plus d'aspirants infirmières et infirmiers. Une bonne nouvelle puisque la profession souffre de pénurie. L'ennui, c'est que les écoles frôlent désormais la saturation.
En 5 ans, c'est à une augmentation de 50% d'étudiants que ces établissements scolaires doivent faire face. C'est le constat tiré à la Haute école Condorcet dans le Hainaut. A Bruxelles, les effectifs ont presque doublé à la Haute école Galilée tout comme à l'Institut Parnasse Isei, ce qui pose divers problèmes. "La problématique évidemment c'est de pouvoir les encadrer et leur offrir une formation de qualité", a expliqué Sophie Bretstraat, chef de département de la formation en soins infirmiers à l'Institut Parnasse isei.
Limiter les inscriptions pour conserver la qualité de formation
Parmi les problèmes, il y en a un basique: les écoles manquent de places. "Le nombre de candidats augmente, donc forcément nos murs deviennent trop petits. Pour l'instant, c'est sûr que c'est un petit peu juste à ce niveau-là", a ajouté Sophie Bretstraat.
Problème moins terre à terre, mais tout aussi important: le nombre d'étudiants augmente, mais le nombre de places de stage stagne. "Il est clair qu'une infirmière ne peut pas superviser un nombre trop élevé d'étudiants, sinon la responsabilité se dilue. Et donc finalement l'étudiant y perd", a déclaré Chantal Van Cutsem, directrice du département infirmier à l'hôpital Ersame.
Pour conserver une qualité de formation, les écoles ont donc été forcées de limiter les inscriptions. Des listes d'attente ont été créées dans plusieurs établissements.
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