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Après la signature de l'accord, que va-t-il advenir des gardiens de prison qui poursuivraient la grève? Le ministre répond

Après 35 jours de grève dans les prisons wallonnes et bruxelloises, quatre syndicats sur les six en négociation ont signé lundi l'accord proposé par le ministre de la Justice Koen Geens mercredi dernier. Les trois syndicats néerlandophones et le syndicat libéral francophone se distancient donc de la CGSP et de la CSC, qui ont rejeté l'accord. Le ministre a souligné la bonne concertation et laisse sa porte ouverte aux deux syndicats francophones.

Le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), a annoncé que le protocole d'accord était "arrêté". Concrètement, cela signifie que les négociations menées avec les syndicats à propos de la situation dans les prisons ont abouti: un accord a été signé avec une majorité d'entre eux, à savoir les trois syndicats néerlandophones et le syndicat libre francophone. Les socialistes et les chrétiens n'ont, eux, pas signé cet accord.

> Lisez l'article complet "Grève dans les prisons: Koen Geens signe un accord avec 4 syndicats, sans la CSC et la CGSP"

  

Et si certains veulent poursuivre le mouvement?

Cependant, les trois syndicats néerlandophones qui ont signé n'étaient pas en grève. Alors que va-t-il advenir des gardiens de prison qui poursuivraient la grève? "Ils vont être traités comme tout gréviste, et selon le cas, si la grève est acceptée par les syndicats, ils seront considérés comme des grévistes dont la grève est reconnue par leur syndicat", a répondu Koen Geens, lors de la conférence de presse.

Les syndicats socialiste CGSP et chrétien CSC n'ayant pas signé l'accord avec Koen Geens, il est fort probable que des mouvements de grève se poursuivent.

"De mon côté, je vais excéuter le protocole", a affirmé le ministre.

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