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(Belga) La proposition de la ministre bruxelloise de l'Environnement, Céline Fremault, d'instaurer un dispositif de vignettes de couleurs en fonction du niveau de pollution des véhicules a bénéficié d'un accueil modérément à franchement positif dans l'opposition au parlement bruxellois.
Le MR qui revendique la paternité de ce type de proposition approuve sans réserve, les Verts estiment que cela ouvre la porte à l'espoir, mais que rien n'est gagné tant que le trafic automobile ne diminue pas. Du côté du MR, la députée bruxelloise Anne-Charlotte d'Ursel s'est réjouie de constater que quatre ans après le dépôt d'une proposition de résolution relative à l'instauration de zones basse émission permanentes en Région bruxelloise, Céline Fremault "prenne enfin en considération leurs demandes". La député libérale a rappelé que des années plus tard, la majorité avait "timidement envisagé" un projet de zones de basses émissions "temporaires uniquement activables en cas de dépassement des pics de pollution". De leur côté, disant prendre bonne note des intentions de la ministre bruxelloise de l'Environnement, Céline Fremault, d'instaurer un système informatif de pastilles pour identifier les véhicules les plus polluants de la capitale, laissant présager une version définitive opérationnelle et ambitieuse du Plan Air Climat Energie, attendu à la fin du mois, les écologistes se sont interrogés sur la faisabilité et l'efficacité d'un tel système. "La meilleure façon d'améliorer la qualité de l'air est de réduire le trafic automobile. Pour ce faire, le plus efficace est de décréter l'ensemble de la région 'zone de basse-émission', et non pas multiplier les zones locales, et d'y instaurer une redevance zonale, comme l'ont démontré les études", a souligné le député Ecolo Arnaud Pinxteren. (Belga)