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La commission parlementaire sur les attentats du 22 mars a rendu un premier rapport sur la planification d'urgence ce mercredi. Les députés saluent le travail des services de secours après les explosions, mais déplorent quelques manquements. Ils ont donc fait des propositions pour que la communication entre services soit plus efficace en cas de nouvel attentat.
Le jour des attentats de Bruxelles, il a fallu trop de temps aux acteurs de terrain pour arriver sur les lieux des drames. La faute à un délai trop long entre la prise de décision d’envoyer des secours et la mise en route de ceux-ci. Il y avait semble-t-il trop d’intermédiaires. "Il faut revoir la filière entre la décision et l'exécution. Ça doit être immédiat", expliquait Laurette Onkelinx, membre PS de cette commission, au micro d’Arnaud Gabriel et Gilles Gengler dans le RTLinfo 13H. Il a manqué une coordination de ces secours au niveau national, donc fédéral. "Il n'y a pas de véritable poste de commandement ou de chaine de commandement claire au niveau fédéral", déplorait Georges Dallemagne, député cdH.
La commission parlementaire vient de publier un premier rapport à propos de la planification d'urgence et la gestion de crise. Vous pouvez le consulter
Les réseaux de communication aussi à améliorer
Dernier point à améliorer : les réseaux de communication saturés. Que ce soient les réseaux GSM ou le réseau Astrid, ils ont montré leurs limites. "Nous recommandons le roaming nationale, c’est-à-dire le fait de pouvoir ouvrir toutes les antennes, quel que soit leur opérateur, pour qu'elles soient disponibles pour les services d'urgence en cas de catastrophe", détaillait Gilles Vanden Burre (Ecolo), également membre de la commission.
Ce premier volet se termine cet après-midi avec l’audition des ministres de l’Intérieur Jan Jambon et de la Santé Maggie De Block, pour connaitre leurs réactions et décisions précises le 22 mars dernier.