Charles Michel, l'air très grave, a pris la parole: "Des préoccupations existent encore pour d'autres sites"

Suite aux attentats meurtriers qui ont frappé Bruxelles mardi matin, les autorités se sont exprimées, vers 11h30, lors d'une conférence de presse.

C'est le Premier ministre en personne, Charles Michel, qui a pris la parole dans ce moment très grave.

"Ce que nous redoutions est arrivé: le pays est frappé par des attentats aveugles, violents et lâches", a-t-il expliqué, avant de préciser immédiatement que "des préoccupations existent encore pour d'autres sites".

"De nombreux morts"

Le Premier a expliqué que "la première urgence était le traitement des victimes et les évacuations".

Quant au bilan, même si "les évacuations des victimes sont en cours", il est déjà dramatique, comme nous le craignons. "Nous savons qu'il y a de nombreux morts, de nombreuses personnes blessées, parfois gravement".

Quelles mesures de sécurité ?

Ces attentats vont forcément avoir des conséquences sur notre vie de tous les jours.

"L'OCAM a adapté la menace au niveau 4. Dès lors, des mesures de sécurité additionnelles sont prises. Des renforts militaires sont déployés. Des contrôles aux frontières ont été décidés. Des restrictions s'appliquent sur les transport en commun".

Appel au calme

Charles Michel a ensuite lancé un appel au calme et à la solidarité.

"Je voudrais vous indiquer que suite à ce moment de tragédie, je veux appeler chacun à faire preuve de calme et de solidarité. Nous sommes confrontés à une épreuve difficile. Il faut y faire face en étant rassemblés, unis, solidaires".