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Bilal El Makhoukhi, né le 10 mars 1989 à Bruxelles, pourrait avoir apporté une aide logistique aux terroristes selon l'enquête. Les enquêteurs ont découvert qu’il s’était rendu à plusieurs reprise dans l’appartement de la Rue Max Roos les jours et les semaines qui ont précédés les attentats du 22 mars, à une époque où les explosifs étaient en cours de fabrication.
Son ADN a d’ailleurs été retrouvé dans cet appartement conspiratif sur un emballage de piles, un tournevis, un gobelet… autant d’éléments qui peuvent laisser penser qu’il n’est pas étranger à la fabrication des bombes qui exploseront à l’aéroport et dans le métro.
Plusieurs éléments du dossier semblent aussi mettre en évidence que Bilal El Makhoukhi peut avoir joué un rôle dans le déplacement des armes, notamment des kalachnikovs décrites par plusieurs inculpés. Selon les enquêteurs, après les attaques, il était supposé conserver les armes de la cellule et les transmettre à d'autres candidats terroristes. Ces armes n’ont jamais été retrouvées.
Il a été arrêté le 8 avril 2016 à Laeken et est en détention préventive à la prison de Marche-en-Famenne.
Il peut être considéré comme un jeune vétéran du djihad. En 2013, il était en Syrie et avait été blessé à la cuisse. Il est parvenu à rentrer en Belgique. Il a par ailleurs été reconnu coupable de participation aux activités d'un groupe terroriste lors du procès de Sharia4Belgium.
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