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"Je dois me protéger": souffrant d'hypertension et de surmenage, ce bourgmestre quitte ses fonctions avant la fin du mandat

Les élus communaux wallons n'ont pas le moral: 40% d'entre eux ne vont pas se représenter ou sont indécis pour les prochaines élections, selon de l'enquête de l'Union des Villes et Communes de Wallonie. Parmi ces élus, de nombreux bourgmestres, usés, fatigués, surtout en raison des réseaux sociaux, avec sans cesse des critiques sur le net. Nous avons suivi le bourgmestre de Morlanwelz, Christian Moureau, littéralement au bout du rouleau.

Douze ans. Douze ans que Christian Moureau est bourgmestre de sa commune, Morlanwelz. Les réseaux sociaux faisant fleurir les critiques et les malveillances, et les fonctions étant de plus en plus difficiles à supporter, Christian Moureau a n'en peut plus. Il a décidé de poser les armes et de s'arrêter avant la fin de son mandat, à quelques mois des prochaines élections. 

C'est pour fuir les appels incessants de jour comme de nuit, pour échapper au surmenage et à un burn-out plus profond encore que le bourgmestre de Morlanwelz va quitter ses fonctions en février prochain. Une décision plus que nécessaire pour sa santé mentale, mais aussi sa santé physique. "À chaque fois que je prends les choses personnellement, ma tension me pose problème", raconte-il. "Je dois me protéger." 

L'intégrité physique de ce bourgmestre est en danger. Il a effectivement développé des problèmes d'hypertension au fur et à mesure de ses mandats. Aujourd'hui, entre "le cholestérol, la tension, la prostate, les reins, le cœur", Christian Moreau doit prendre 20 médicaments par jour. Et si la prescription de ces cachets n'est pas totalement arrivée en raison du métier de bourgmestre, "une bonne partie est due à tout ça"

Alors oui, l'édile n'a pas le choix de mettre un sérieux hola à tout ce qui le tourmente. Au grand soulagement de son épouse, qui le soutient totalement: "Il arrive un moment où il faut stopper", livre-t-elle à nos journalistes."Il faut faire un choix et qu'il s'arrête c'est une bonne chose."

La totalité du Grand Format Le blues des bourgmestres: démocratie locale en danger? est à retrouver sur RTL play

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Commentaires

1 commentaire

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  • Pas de pot, dire qu'avant, bourgmestre ou échevin, ça voulait dire "prendre le pognon", "être invité partout" et rien glander, et maintenant ils doivent bosser ... Mais bon, eux ont la chance de pouvoir arrêter quand ils en ont marre, et de prendre une retraite anticipée bien méritée sur le dos des citoyens. Si tous les gens qui bossent malades ou qui font de l'hypertension devaient arrêter de bosser, il n'y aurait plus grand monde dans les sociétés.

    Mick Mick
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