Nicholas Latifi a vécu des jours sombres. Le pilote canadien de chez Williams avait été au centre des controverses au GP d'Abu Dhabi. En se crashant, il avait provoqué la sortie de la Safety Car, laquelle a permis à Max Verstappen de devenir champion du monde de F1. Dans les heures qui ont suivi ce dénouement, Latifi a dû se priver de réseaux sociaux, la faute à une vague de haine qui l'a visiblement touché profondément.
Dix jours plus tard, le Canadien a décidé de sortir du silence pour dénoncer ce cyberharcèlement qu'il a subi. "Dès le drapeau à damiers, j'ai su comment cela allait tourner sur les réseaux sociaux", a-t-il expliqué dans un communiqué posté sur ses réseaux. "Le fait que j'ai pensé qu'il était préférable de désinstaller Twitter et Instagram pour quelques jours dit beaucoup de choses sur la cruauté des réseaux sociaux", a-t-il poursuivi.
S'il ne s'étonne plus des critiques, il se dit cependant choqué par les proportions prises par cet incident, qui a bouleversé sa vie pendant quelques jours. "Il suffit d'un incident au mauvais moment pour que les choses prennent une proportion hallucinante et fassent ressortir le pire de ceux que l'on appelle des fans. Ce qui m'a le plus choqué, c'est le côté extrême des insultes, de la haine et des menaces de mort que j'ai reçu. Heureusement, je suis suffisamment bien dans ma peau, j'ai appris à laisser cette négativité de côté. Mais certains commentaires, on le sait, restent davantage, même quand un seul message négatif arrive au milieu de 100 positifs", a témoigné le pilote Williams.
Il a ensuite demandé à ce que des actions soient prises pour que de telles actions cessent. Son ambition est désormais de se concentrer pleinement sur la suite de son aventure sportive.
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