Rutger Smith n'espérait pas être reçu en triomphe, vendredi à l'occasion de la réunion organisée par Atletiek Vlaanderen à Gand, avec les entraîneurs de haut niveau. Le message de la ligue flamande d'athlétisme "n'était pas très agréable. Je ne m'attendais donc pas à des applaudissements", a expliqué le nouveau coordinateur du sport de haut niveau à l'issue de la réunion.
En guise d'explication, les entraîneurs ont reçu à une brochure détaillée, avec des chiffres mettant en évidence les pertes financières. "Les informations que nous avons distribuées ont montré que certaines choses ne pouvaient plus durer et qu'une nouvelle politique était nécessaire", a commenté Rutger Smith. "La pierre d'achoppement concerne les stages à l'étranger, pour lesquels nous demandons aux entraîneurs de financer eux-mêmes une partie du séjour."
L'ancien lanceur de disque et de poids comprend que les changements soient difficiles à avaler. "Il y aura certainement encore des déçus, mais c'est la direction que nous prenons."
Regrettant les propos tenus dans la presse au cours des dernières semaines, Smith a rappelé que "nous ne forcerions personne à venir à Gand et qu'il y aurait toujours un budget personnel pour les athlètes qui ne viendront pas à Gand. J'espère que cette désinformation ne sera plus jamais diffusée. D'autres mensonges ont été prononcés, comme celui selon lequel il n'est pas possible de loger à Gand. C'est faux. Les conditions d'hébergement ne sont pas encore idéales, mais nous espérons les améliorer rapidement avec Atletiek Vlaanderen et le COIB."
Smith réfute catégoriquement l'affirmation de Jacques Borlée, pour qui la ligue flamande ne paie pas les factures de ses athlètes. "Ce n'est pas vrai. Mais si les athlètes effectuent des stages qui ne sont pas budgétisés, c'est un coût que nous ne pouvons pas rembourser."
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