La ligue flamande d'athlétisme (Atletiek Vlaanderen) s'est contentée d'expliquer son nouveau plan de centralisation par une brochure, vendredi, à l'occasion de la réunion qu'elle avait organisée avec les entraîneurs de haut niveau à Gand. D'après son nouveau plan, "un entraîneur ne pourra bénéficier d'un soutien financier que s'il collabore avec l'entraîneur fédéral, puisque tous nos moyens sont nécessaires pour construire notre ambition à Gand."
Ce projet de centralisation a suscité beaucoup d'agitation depuis son annonce. D'après la brochure, Atletiek Vlaanderen se projette jusqu'en 2030. La politique actuelle n'est plus viable en raison de "l'augmentation du niveau de notre sport et du sport de haut niveau en Flandre. La concurrence pour les ressources financières ne fera donc que s'intensifier dans les années à venir."
"Dans un monde en mutation, les succès, les pratiques et les méthodes du passé ne sont pas une garantie pour l'avenir. Atletiek Vlaanderen considère que la professionnalisation de l'ensemble de l'environnement d'entraînement est la meilleure garantie pour rester pertinent au plus haut niveau dans la prochaine décennie. Dans notre climat, l'infrastructure en salle est une nécessité absolue. Le Topsporthal de Gand, avec sa piste de 200 mètres, est la seule option en Flandre."
Tout athlète qui refusera de travailler avec l'entraîneur fédéral peut encore bénéficier d'un financement, mais il n'en sera pas de même pour les entraîneurs. "Les entraîneurs personnels peuvent choisir de travailler avec l'entraîneur fédéral ou non. Étant donné que toutes nos ressources sont nécessaires pour construire notre ambition à Gand, un entraîneur ne peut bénéficier d'un soutien financier que s'il travaille avec l'entraîneur fédéral", a précisé la brochure distribuée aux intéressés, ainsi qu'à la presse.
Vos commentaires