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L'Inter Milan fait le hold-up parfait contre le FC Barcelone: l'arbitre annule un but litigieux (vidéo)

 
Inter Milan, FC Barcelone
 

L'Inter Milan a réussi un gros coup en s'offrant le FC Barcelone (1-0) et en prenant une option pour l'un des deux billets qualificatifs pour les 8e de finale de Ligue des champions, grâce à une frappe limpide d'Hakan Calhanoglu, mardi à San Siro.

Simone Inzaghi, sous pression après déjà cinq défaites depuis le début de la saison, a retrouvé son Inter, faite de solidité défensive et de combativité, pour défendre bec et ongles ce court avantage dans une rencontre archi-dominée par les Catalans.

Si la qualification est encore loin d'être en poche dans ce groupe relevé, l'entraîneur nerazzurro va profiter d'un bon bol d'air grâce au but de Calhanoglu juste avant la pause, synonyme de deuxième place avec 6 points.

Avec deux défaites, le FC Barcelone, désormais 3e, va lui devoir cravacher. Il est contraint au sans-faute, dès la semaine prochaine lors du match retour contre les Italiens au Camp Nou, dans ce qui ressemble quasiment à des 16e de finale pour prendre le deuxième billet du groupe, le premier semblant promis à l'ogre Bayern Munich.

Comme l'avait promis la veille son entraîneur Xavi, le Barça a pris d'entrée les choses en main. En confiance, le leader invaincu du Championnat d'Espagne (six victoires, un nul) a confisqué le ballon face à une Inter Milan regroupée devant le but d'André Onana, toujours préféré à Samir Handanovic en C1.

Le coup parfait

Pedri et Gavi, les moins de 20 ans du Barça, en ont fait voir de toutes les couleurs au milieu, contraignant Hakan Calhanoglu et Henrikh Mkhitaryan à beaucoup courir derrière le ballon, pas vraiment leur spécialité.

Dans les tribunes, les 71.000 tifosi nerazzurri retenaient eux leur souffle à chaque passement de jambes et chaque coup de rein d'Ousmane Dembélé dans le couloir doit. Mais le Français manquait de précision sur son tir dans le petit filet (37e).

L'Inter attendait les contres, cherchant le plus vite possible Lautaro Martinez, aligné en pointe malgré la fatigue musculaire ressentie ce week-end, en l'absence prolongé de son compère Romelu Lukaku, blessé depuis fin août.

Et cela a fini par réussir aux Lombards: après une première tentative lointaine déviée par Marc-André ter Stegen (7e), Calhanoglu a ouvert la marque d'une frappe chirurgicale au ras du poteau (45+2e). A la mi-temps, les Nerazzurri réussissaient ainsi le coup parfait, menant malgré un ballon resté dans les pieds des Catalans pendant les deux-tiers du temps.

But refusé à Barcelone

Alors qu'on s'attendait à une grosse pression catalane au retour des vestiaires, l'Inter a su rester calme, toujours plus basse, toujours plus compacte, mais solide, bien loin de l'équipe fragile habituée à se faire remonter en ce début de saison en Serie A.

Robert Lewandowski continuait d'attendre en vain le bon ballon, bien muselé par Milan Skriniar, capitaine du jour, comme pour lui rappeler son importance à l'Inter alors que le Paris-SG continue à s'intéresser à lui.

Dembélé a lui tenté davantage sa chance à gauche pour tenter de déstabiliser les Nerazzurri et n'a pas été loin de réussir son coup, trouvant le poteau (61e) sur la première ouverture laissée par l'arrière-garde italienne.

Le Barça a cru égaliser dans la foulée par Pedri (67e), profitant d'une sortie manquée d'Onana, mais la VAR a sauvé le gardien camerounais en signalant à l'arbitre une main sur l'action d'Ansu Fati, à peine entré en jeu.

Jusqu'au bout des huit minutes de temps additionnel, les Catalans ont poussé, pensant obtenir un penalty pour une main finalement non sanctionnée à la 90e minute, mais sans faire craquer l'Inter. Inzaghi pouvait lever les bras de soulagement dans le ciel, son Inter a encore du caractère et de l'espoir en C1.


 

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