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L'Union Saint-Gilloise a tenu à se défendre des "allégations non fondées et injustifiées" de tentative d'influence auprès du parquet fédéral de l'Union belge de football (URBSFA). Le club bruxellois a communiqué sur le sujet lundi, quelques heures après que l'URBSFA avait annoncé qu'elle n'entamerait pas de poursuites à l'égard du CEO de l'Union, Philippe Bormans.
Le procureur fédéral Ebe Verhaegen avait signalé auprès de l'Union belge que Bormans l'avait contacté par téléphone, concernant la suspension de Christian Burgess qui a fait l'objet de nombreux rebondissements. Verhaegen a rapporté "un contact inapproprié", qui n'a pas nécessité de poursuite mais a permis "d'assurer l'impartialité du parquet fédéral".
Dans son communiqué, le club saint-gillois a apporté quelques précisions quant à l'imbroglio autour de la suspension de Burgess. Le défenseur unioniste avait été exclu lors de la 1re journée des playoffs, lundi 1er avril. Après une proposition du parquet fédéral refusée par l'Union mardi, le Comité disciplinaire pour le football professionnel saisi du dossier avait prononcé une suspension d'un match ferme vendredi.
"Le parquet fédéral avait la possibilité de faire appel" jusqu'au dimanche à midi, a commenté l'Union. "Bien que le procureur fédéral ait annoncé son intention d'interjeter appel de la décision intervenue, l'acte d'appel n'a pas été formellement notifié en temps utile au club". Par conséquent, Christian Burgess a été écarté de la feuille de match pour le match contre le Cercle de Bruges, pensant purger sa suspension.
Or, il s'est avéré ensuite que l'appel avait été formellement déposé et ce avec un effet suspensif. Burgess aurait donc pu disputer la rencontre contre le Cercle. L'Union conteste cependant que la notification formelle ait été formulée avant dimanche midi. "L'annonce d'un appel ne dispose d'aucune valeur juridique", a-t-elle ajouté.
Cet appel sera examiné par le Conseil disciplinaire pour le football professionnel, mardi à Tubize.
