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"Comment cela a-t-il pu arriver?", demande le CEO de l'Union à propos du dossier Burgess

Le CEO de l'Union Saint-Gilloise Philippe Bormans était présent à l'audience du Conseil disciplinaire pour le football professionnel, mardi à Tubize. Aux côtés des avocats du club, il défendait la position de l'Union Saint-Gilloise face au parquet fédéral de l'Union belge de football (URBSFA) dans le cadre du dossier concernant la suspension de Christian Burgess.

Philippe Bormans a fait l'objet de critiques pour sa gestion de l'affaire. Un appel avec le procureur fédéral Ebe Verhaegen a notamment été rapporté dans des termes peu flatteurs. "C'est ici que les débats auraient dû se dérouler", a regretté Bormans. "Pas dans la presse. Cela fait très mal de constater que ces fuites viennent de la fédération."

Le CEO semblait satisfait de la tenue des débats, mardi. "Il était important que nous mettions au clair ce qui s'était passé." Pour Bormans, le dossier de l'Union Saint-Gilloise est "très solide" et amplement suffisant pour espérer une issue positive.

"Comment cela a-t-il pu arriver?", a-t-il néanmoins demandé à propos de l'imbroglio. "Devoir moi-même prendre contact pour demander l'état des lieux est inconcevable." Tous les éléments concouraient selon lui, et il n'aurait dû planer aucun doute sur l'absence d'appel de la part du parquet.

"Quand le règlement existe, on ne peut faire à sa guise. Je voulais dénoncer cela", a signalé le CEO. "Dans ce dossier, il faut constater que certaines personnes n'ont pas fait correctement le travail."

"Si j'avais annoncé qu'il pouvait jouer et qu'il s'avérait ensuite que l'appel n'avait pas été déposé, nous aurions subi un forfait. C'est absurde", s'est offusqué Philippe Bormans. "Par-dessus, tout, nous parlons de football professionnel! Il aurait été difficile de demander à Burgess de jouer en dernière minute."

Désormais, Bormans espère "pouvoir conclure ce dossier d'une bonne manière aujourd'hui, et repartir du bon pied pour préparer le match de dimanche."

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