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Accrochées par l'Irlande du Nord et la Serbie (1-1 à la fin du temps réglementaire), la Slovaquie et l'Ecosse ont dû lutter un peu plus longtemps pour arracher les deux dernières places pour l'Euro, initialement prévu en juin-juillet 2020 mais reporté d'un an en raison de la pandémie de Covid-19.
La Hongrie s'invite dans le "groupe de la mort"
Fin de match épique à Budapest: malgré une énorme bourde du gardien magyar Peter Gulacsi en début de rencontre (9e), qui a donné l'avantage à l'Islande, les Hongrois ont fini par émerger 2-1. Finaliste des Coupes du monde 1938 et 1954, la Hongrie se qualifie ainsi pour son deuxième Euro de rang.
Rapidement menés après un but de Gylfi Sigurdsson, les Hongrois ont couru après le score pendant la majeure partie du match. Mais Négo, à la 88e minute, puis Szoboszlai dans le temps additionnel, leur ont permis de coiffer les Islandais au poteau. Mais gare au cadeau empoisonné pour les hommes de Marco Rossi, qui rejoignent le "groupe de la mort" de l'Euro-2020, composé de l'Allemagne, championne du monde 2014, du Portugal, sacré roi d'Europe en 2016, et la France, championne du monde en titre.
Plus petite nation qualifiée à un Euro en 2016 et à un Mondial en 2018, l'Islande a sans doute vécu la dernière campagne de sa génération dorée, dont l'Euro en 2021 aurait pu être le dernier tour de piste.
La Macédoine remporte le match des bizuths
Des deux candidats à une première grande compétition dans leur histoire, c'est la Macédoine du Nord qui a finalement émergé contre la Géorgie, battue 1-0 à Tbilissi. Dominés tout au long de la première période par les locaux, les Macédoniens ont été libérés par un but de leur joueur le plus illustre, l'attaquant du Genoa Goran Pandev, à la 56e minute.
A 37 ans, le capitaine a offert à son pays, indépendant depuis 1991, un ticket historique pour le groupe C de l'Euro-2020. Dans une des poules les plus ouvertes de l'Euro, les néophytes affronteront les Pays-Bas, l'Ukraine ainsi que l'Autriche, qui les a battus deux fois dans le groupe G des qualifications pour l'Euro.
Ivres d'allégresse après leur exploit, les Rouge et Jaune se sont vigoureusement enlacés au coup de sifflet final. La suite de la fête est fixée au dimanche 13 juin, date de leur premier match à l'Euro contre l'Autriche.
L'Ecosse au bout du suspense
Leur dernier grand tournoi remontait à la Coupe du monde 1998: 22 ans plus tard, les Ecossais ont retrouvé le chemin de l'Euro à Belgrade, en battant la Serbie aux tirs au but. Contre des hôtes accrocheurs, les visiteurs ont dû s'employer pour finalement triompher 5-4 aux tirs au but, une loterie à laquelle ils avaient déjà gagné en demi-finale des barrages contre Israël (0-0, 5-3 aux t.a.b.).
La victoire aurait plus se dessiner plus rapidement grâce au but de Ryan Christie à la 52e minute, mais Luka Jovic a retardé l'échéance en égalisant à la 90e. L'Écosse efface ainsi ses mauvais souvenirs des barrages de l'Euro, contre l'Angleterre pour l'édition 2000 (0-2/1-0), et surtout quatre ans plus tard contre les Pays-Bas (1-0/0-6).
En juin, elle retrouvera d'ailleurs les Three Lions, mais aussi la Croatie et la République tchèque dans le groupe D.
Et revoici la Slovaquie !
Deuxième feu vert pour la Slovaquie: un mois après avoir vaincu l'Irlande en demi-finales des barrages, les équipiers de Marek Hamsik ont remis le couvert jeudi à Belfast contre l'Irlande du Nord et ont arraché le droit de participer à leur deuxième Euro de suite. Un but précoce (17e) du milieu de terrain Juraj Kucka a longtemps suffi au bonheur des Slovaques, mais c'était sans compter sur un but contre son camp de Skriniar à la 87e minute.
En prolongation, Michal Duris, entré sur le terrain à la 65e minute pour animer l'attaque slovaque, s'est chargé de replacer son pays aux commandes du match (110e), cette fois pour de bon. Pour leur deuxième Euro d'affilée, les hommes de Stefan Tarkovic trouveront sur leur route l'Espagne, la Pologne et la Suède dans le groupe E.
En 2016, l'Allemagne les avait stoppés net en huitième de finale (3-0).