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Foot: privé de son stade, le Paris FC fait appel après les incidents contre l'OL

Le Paris FC, contraint par la Fédération française de disputer ses cinq prochains matches à domicile hors de son stade, a annoncé mercredi "faire appel" de cette sanction infligée après des incidents ayant causé l'arrêt du match de Coupe de France contre Lyon en décembre.

"Injuste" et "trop radicale", la suspension pour cinq matches fermes du stade Charléty, infligée par la commission de discipline de la Fédération française de football le 27 décembre, risque de "fausser le championnat de Ligue 2", a estimé le président du club parisien Pierre Ferracci, en conférence de presse.

"J'espère qu'on sera entendu le plus vite possible", a-t-il ajouté, et "que la commission supérieure d'appel trouvera une autre façon de nous sanctionner, s'il le faut". Le Paris FC dispute son prochain match à domicile contre Le Havre le 17 janvier.

Le Paris FC avait également écopé, comme l'Olympique lyonnais, de la perte du match et de l'élimination de la Coupe de France, en plus d'une amende de 10.000 euros. Deux sanctions que le club ne conteste pas.

La rencontre comptant pour les 32es de finale de Coupe de France, le 17 décembre au stade Charléty, avait été définitivement arrêtée à la mi-temps (1-1) après que des débordements violents avaient éclaté dans les tribunes et aux abords du parcage des supporters lyonnais. Deux personnes, dont un policier, avaient été blessées.

Depuis, deux supporters "ultras" parisiens ont été interpellés et seront jugés pour violences en réunion. Mardi, la préfecture de police de Paris a déclaré à l'AFP avoir notifié à huit supporters une interdiction administrative de stade (IAS) pour des matches du Paris SG, du Paris FC, de Créteil Lusitanos, du Red Star ou du PSG Handball.

Le Paris FC "va s'associer" à ces poursuites, a confirmé Pierre Ferracci, qui s'est dit prêt à prendre "tout ce qui est utile comme sanctions radicales contre ces personnes".

"On a peut-être tous un peu sous-estimé la dangerosité de ce match", a-t-il admis, incluant l'ensemble des acteurs du dispositif de sécurité.

"Les supporters du Paris FC ne font pas partie" de ces groupes d'"ultras", a-t-il insisté, appelant à "frapper très fort les individus et à demander aux clubs d'être exigeants dans la gestion des supporters, mais d'arrêter de leur demander l'impossible".

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